n°35 boulevard Aristide-Briand
Archives par étiquette : Aix-en-Provence
Oratoire – Sainte Anne des Pinchinats
Vierge à l’Enfant
Hôtel de Fortis
Oratoire – Vierge aux Etoiles
Oratoire Vierge en Prière
Chapelle de la Confrérie des Pénitents Gris
Oratoire Vierge à l’enfant
Commandé par Eric Hampartzoumian. Posé le 11 juillet 2015 en souvenir de son père Vasken. Sculpté par Thomas Faraud.
Oratoire Vierge en prière
Fontaine
Chapelle des Jésuites – Lycée du Sacré-Coeur
La chapelle n’est visitable que lors des journées du Patrimoine et lors des évènements qui y sont organisés. La chapelle des Jésuites abrite l’unique anamorphose de France.
Monument Joseph Sec
Oratoire Saint Joseph
Oratoire Marie conçue sans péché
Oratoire Vierge écrasant un serpent
Oratoire – Vierge à l’Enfant
Eglise Notre Dame de la Seds
Hôtel de Ponteves
Porte
L’ensemble architecturé formé par la porte en bois et le portail de pierre de l’immeuble, sis impasse Silvacane, en haut de la rue Jacques de la Roque, constitue un des rares témoignages encore existants de cette époque à Aix, qu’on peut dater du début du XVIIe siècle.
Une délibération du Conseil Municipal d’Aix-en-Provence du 18 novembre 2013 prévoit une prise en charge de la restauration de la porte. (delib-5310-restauration-de-la-porte-sylvacane)
Hôtel de Gabet
n°30 rue Victor Leydet
Dont on n’a pas pu retrouver l’origine.
Hôtel Poignant
Construit en 1647 pour le marchand Antoine Poignant, beau-père du sculpteur Jacques Fossé.
Hôtel d’Olivari
n°2 rue des Bagniers
Maison à l’angle de la place Saint Honoré, appartenant d’abord aux Alphant, puis aux Olivari. Jean-Pierre d’Olivari, né en 1554 et mort en 1633, était un magistrat distingué et un grand ami de Peiresc.
Hôtel Arnould Marin de La Chataigneraie
n°11-13 rue Victor Leydet
ou de Grimaldi-Régusse, de Saqui-Sannes
Construit à la fin du XVIIième siècle.
Hôtel Paul Arbaud
Construit à la fin du XVIIIième siècle sur les anciens bâtiments du couvent des Feuillants, vendu comme bien national en 1791. Siège de l’Académie des Sciences, Agriculture, Arts et Belles Lettres d’Aix.
Hôtel de Brancas
n°2 rue Saint Jean
Ou de Rolland de Réauville
Au XVème siècle, propriété de Nicolas de Brancas et aux XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles, des Rolland de Réauville.
Oratoires de la Chapelle du Couvent de la Visitation
Oratoire Vierge de l’Immaculée Conception
Oratoire Archange Saint Michel Terrassant le Dragon
Oratoire Vierge de l’Immaculée Conception
Oratoire Vierge Couronnée en Prière
Hôtel Ferrier et Cundier
n°61 et 63 Cours Mirabeau
Hôtels jumeaux, ils furent construits à la fin du XVIIème siècle pour l’orfèvre François Ferrier et pour le géomètre Balthazar Cundier.
Hôtel de Gantès
n°53 bis Cours Mirabeau
Ou d’Albert du Chaine
Dix ans après la création du cours à carrosses, la place manque pour de nouvelles constructions et le procureur général du Parlement François de Gantès, seigneur de Valbonnette, est réduit en 1660 à acheter une hôtellerie, Le Cheval blanc, pour la démolir et construire sa demeure en face de l ‘hôtel de Pontevès.
Hôtel de Mazenod
n°53 Cours Mirabeau
Ou Laugier de Saint-André
Les premiers propriétaires furent les Chantre, teinturiers. En 1730 l’hôtel fut vendu à Antoine Laugier, seigneur de Saint-André. Sa fille se maria en 1743 à Charles Alexandre de Mazenod, officier des Mousquetaires du roi et président à mortier au Parlement. Ils eurent quatre fils dont deux naquirent dans cet hôtel, Charles Antoine né en 1745, qui sera président à la Cour des Comptes, et Charles Fortuné, évêque de Marseille. L’aîné, Charles Antoine, épousa mademoiselle de Joannis et fut le père de Charles Eugène de Mazenod, lui aussi évêque de Marseille, et fondateur de la société des Missionnaires de Provence, devenue en 1826 la congrégation des Oblats de Marie. Une plaque rappelle qu’Eugène de Mazenod a été canonisé. L’entrée se faisait rue des Grands Carmes.
Hôtel de Nibles et Vitrolles
n°37 Cours Mirabeau
Ou Guidi, ou d’Arnaud
Construit au milieu du XVIIème siècle pour les Guidi, il fut acquis au XVIIIème par le consul Alphonse Louis d’Arnaud, seigneur de Nibles.
Hôtel d’Estienne d’Orves
n°27 Cours Mirabeau
Ou de Margallet, ou de Miollis
Construit au XVIIème siècle pour la famille des Margalet, conseillers à la Cour des Comptes. Plus tard il passe aux Maurellet. Au XVIIIème siècle l’hôtel est acquis par le marquis de La Roquette.
Hôtel du Chevalier Hancy
n°23 Cours Mirabeau
Ou de Pontevès, ou de Michaelis
Construit en 1650, appartenant successivement à des Pontevès, puis et à des Michaelis, seigneurs du Seuil, enfin aux Hancy qui le vendirent en copropriété.
Hôtel Leblanc de Castillon
n°21 Cours Mirabeau
Ou Laugier de Beaucueil, ou Leblanc de Castillon
Sur l’emplacement d’une partie de l’hôtel de Séguiran (l’autre partie servit à construire une · partie de l’hôtel d’Arbaud Jouques), les Laugier de Beaurecueil firent bâtir au début du XVIIIème siècle une vaste demeure, que nous pouvons admirer aujourd’hui. L’hôtel fut vendu aux Truphème qui le cédèrent en 1779 au procureur général Leblanc de Castillon, qui se rendit célèbre par son hostilité aux Jésuites. Ses descendants l’habitèrent jusqu’au milieu du XIXème siècle et c’est alors que la Sous-Préfecture s’y installa.
Hôtel d’Arnaud Jouques
n°19 Cours Mirabeau
La partie orientale de l’hôtel de Valbelle-Meyrargues fut acquise par la veuve de Jacques d’Arbaud en 1695, et la partie occidentale de l’hôtel de Séguiran fut achetée par le fils du précédent au début du XVIIIème siècle.
La destruction de trois anciennes demeures permit à André Elzéar d’Arbaud de réaliser en quarante années son rêve de bâtisseur. Après son mariage en 1697 à l’âge de vingt et un ans, il édifia et aménagea l’un des hôtels de style Régence les plus admirés du cours Mirabeau, au numéro 19.
Hôtel de Valbelle-Meyrargues
n°17 bis Cours Mirabeau
Ou de Raousset, ou de Cabre
Construit en 1642 par Jacques de Grille, écuyer d’Arles, qui le vendit au conseiller au Parlement Léon de Valbelle. Celui-ci remania la façade sur rue en 1678. A la fin du siècle, son petit-fils, Cosme de Valbelle, baron de Rians, vendit la partie orientale de son vaste hôtel à la veuve de Jacques d’Arbaud-Jouques et la partie occidentale à Simon de Raousset. Ce qu’il en restait fut vendu au marquis de Cabre qui le vendit en 1843 au notaire Blachet. Il fut acquis ensuite par le pharmacien Sigaud.
Hôtel des Princes
n°3 Cours Mirabeau
Ou des Quatre-Nations
Construit en 1777 par les frères Arnoux à usage d’hôtel, il sera acheté en 1784 par Imbert. Devenu sous la Révolution et l’Empire l’hôtel des Quatre Nations. Y logèrent : en 1788 les ambassadeurs indiens de Tipou-Sahib envoyés au roi Louis XVI ; le 18 vendémiaire an VIII Bonaparte ; en 1809 le pape Pie VII, prisonnier.
Hôtel de Caumont
Ou de la tour d’Aigues, ou de Réauville
C’est sur les plans originaux du grand architecte parisien, Robert de Cotte, que fut bâti cet hôtel. En 1714, quand François Rolland de Tertulle, seigneur de Réauville, marquis de Cabannes, président à la Cour des Comptes, entreprit la construction de son hôtel dans le quartier Mazarin.
Hôtel de Foncuberte
n°10 rue Frédéric Mistral
Ou Arnette de La Charlonny
Construit au XVIIème siècle, remanié au XVIIIème siècle et aujourd’hui complètement transformé pour une création de copropriété.
Hôtel de Foncuberte
n°1a rue Frédéric Mistral
Ou Arnette de La Charlonny
Construit au XVIIème siècle, remanié au XVIIIème siècle et aujourd’hui complètement transformé pour une création de copropriété.
Hôtel Dugrou
n° 25 rue Roux-Alphéran
Ou de Palerme, ou d’Albert
Construit au début du XVIIème siècle par André Georges Dugrou, trésorier général des Etats de Provence, puis receveur général des Domaines. Vers 1746, l’hôtel fut vendu au trésorier général du Pape en Avignon, Antoine de Palerme. Sa fille, Jeanne de Palerme, épousa Jean-Esprit d’Albert, président en la Cour des Comptes de Provence.
Hôtel de Castillon
n°23 rue Roux-Alphéran
Ou de Boyer de Bandol, ou de Bruny de La Tour d’Aigues, ou d’Albertas, ou de Grasse
Bâti au XVIIIème siècle, vers 1735, pour François de Boyer, seigneur de Bandol. Celui-ci le vendit, dès 1744, à François de Bruny baron de La Tour d’Aigues. Il passa par la suite au comte de Grasse.
Hôtel de Boysseulh
n°13 rue Roux-Alphéran
Ou de Robineau de Beaulieu, ou de Foresta
Cette grande maison, qui date du XVIIIème siècle, fut habitée au siècle dernier par le peintre Gustave de Beaulieu, né à Aix en 1801 et mort en cette même ville en 1860. Ce fut un peintre de genre et de paysages, élève de Constantin. Il a décoré dans cet hôtel un plafond « à la pompéienne ».
Hôtel de Peyssonnel
Ou Roux-Alphéran
Propriété au XVIIIème siècle de la famille PEYSSONNEL, seigneurs de Fuveau. L’hôtel passa ensuite dans la famille Roux-Alphéran. C’est en ces lieux que fut écrit l’ouvrage tant recherché : « Les Rues d’Aix ».
Maison habitée par Roux Alpheran mort le 8 février 1858.
Hôtel de Ravel d’Esclapon
n°39 rue Cardinale
Construit à la fin du XVIIème siècle avec l’hôtel jumeau du numéro 37, par Jean Gastaud. Vendu en 1712 aux Ravel. Propriété de Jean de Ravel, seigneur d’Esclapon.
Hôtel de Gastaud
n°37 rue Cardinale
Ou de Foresta
Jean de Gastaud, conseiller à la Cour des Comptes, éleva à la fin du XVIIème siècle deux hôtels, aux 37 et 39 de la rue Cardinale. Au 37 ce sont ses descendants qui habiteront l’hôtel avant qu’il soit vendu aux Foresta. Le marquis de Foresta, préfet sous la Restauration, suivit en 1830 le Roi Charles X en exil à Holy Rood.
Hôtel Lieutaud
n°32 rue Cardinale
Construit au XVIIème siècle, c’est là que naquit en 1703 Joseph Lieutaud, médecin de Louis XVI.
Hôtel Daret
n°29 rue Cardinale
Immeuble construit au milieu du XVIIème siècle. Propriété du peintre Daret, vendu de son vivant.
Hôtel de Carondelet
n°17 rue Cardinale
Ou de Joursanvault-Mareilles , ou de Ruffo-Bonneval, ou de Grignan
Il fut bâti en 1670 pour Philippe Emmanuel de Carondelet, baron de Talan, et appartint avant la Révolution au marquis de La Fare, seigneur de Bonneval. En 1848 il fut acquis par le comte de Grignan et passa ensuite aux Joursenvault-Mareilles.
Hôtel de Coriolis de Rousset
n°15 rue Cardinale
Ou de Giraud d’Agay
Hôtel construit au XVIIIème siècle pour les Coriolis. Au XIXème siècle, propriété des Giraud d’Agay, il fut par la suite acheté par la famille Aubert.
Hôtel de Simiane
n°17 rue Goyrand
Ou de Grignan, ou de Villeneuve-Vence
Edifié au début du XVIIIème siècle par François d’Albert et par son fils Marc Antoine, tous deux conseillers au Parlement. Il fut acheté en 1730 par Pauline de Simiane, petite-fille de madame de Sévigné, qui y vécut jusqu’en 1737. Veuve du marquis de Simiane, elle partageait son temps entre son hôtel d’Aix et sa bastide de Belombre à Marseille. Dans cet hôtel, en 1772, Emilie de Marignane logeait chez sa grand-mère, la douairière de Marignane, qui elle-même résidait chez son amant le marquis de Villeneuve Vence. L’hôtel passa par les femmes aux Fauris de Saint-Vincent, puis aux Villeneuve Vence. Dans la première moitié du XIXème siècle il appartenait à Alexandre de Périer.
Hôtel de Galliffet
n°15 rue Goyrand
Ou de Léotard d’Entrages
Bâti au début du XVIIIème siècle par Jean Léon de Léotard, seigneur d’Entragues. Par le mariage de sa petite-fille il passa aux Galliffet, seigneurs du Tholonet.
Hôtel de Cabanes
n°13 rue Goyrand
Charmant petit hôtel à façade à deux travées, construit au XVIIIème siècle pour Balthazar Melchior de Cabanes, baron de Viens, conseiller au Parlement de Provence.
Hôtel de Gaufridi
Hôtel de Félix du Muy
n°9 rue Goyrand
Ou Joseph Honoré
Construit vers 1693 pour Joseph Honoré, expéditionnaire en cours de Rome. Il fut modifié pour Jean-Baptiste de Félix, marquis du Muy, conseiller au Parlement, devenu en 1735 sous-gouverneur du dauphin, fils de Louis XV.
Hôtel de Montvalon
n°7 rue Goyrand
Ou La Garde
Cet hôtel a appartenu au début du XVIIIème siècle à André de La Garde, procureur général au Parlement de Provence, puis à son neveu, André de Barrigue de Montvalon, conseiller au Parlement de Provence, mort en 1769.
Hôtel de Tressemanes-Chasteuil
n°5 rue Goyrand
Ou de Coriolis de Limaye, ou de Bausset, ou Borely
Bâti par Joseph de Tressemanes-Chasteuil, conseiller au Parlement, qui le vendit en 1736 à Joseph de Coriolis, baron de Limaye, seigneur de la Bastide Jourdans. Le département des Bouches-du-Rhône l’acquit à l’époque du Concordat pour loger les archevêques d’Aix. Mgr Champion de Cicé y vécut et y mourut en 1810. Ensuite propriété de l’excentrique procureur général Borély, qu’on pouvait surprendre chevauchant un cheval de bois dans son salon ou plongeant dans un immense cuvier d’eau froide pour se maintenir en bonne santé. En 1847, démis de ses fonctions, il s’adonna à l’élevage des porcs dans les environs de Gardanne. Anglomaniaque, ami intime de lord Brougham qui lança la Côte d’Azur, il avait donné le nom de New Porcell à son élevage. «On le voyait, écrit Mistral, entrer dans la ville à cheval, conduisant fièrement un troupeau de porcs anglais».
En 1842 l’hôtel fut acquis par le marquis de Beausset.
Hôtel de Lagoy
n°3 rue Goyrand
Ou de Reboul de Lambert, ou de Castellane-Majastre
Bâti à la fin du XVIIIième siècle pour Henri de Reboul-Lambert, conseiller à la Cour des Comptes. Avant la Révolution, l’hôtel passa au comte de Castellane Majastre. En 1812 il sera acquis par Louis-Xavier de Meyran, marquis de Lagoy.
Hôtel Bonnet de la Baume
n°2 rue Goyrand
Sa construction fut entreprise en 1786, quelques années avant la Révolution, par Joseph Philippe Bonnet de La Baume, conseiller au Parlement depuis 1766.
Hôtel Dedons de Pierrefeu
n°14 rue Mazarine
Ou de Châteauneuf, ou de La Tour du Pin, ou de Clapiers, ou Guillibert de la Lauzière
Propriété des Châteauneuf au XVIIème siècle, reconstruit au milieu du XVIIIème siècle par Esprit Dedans de Pierrefeu, chevalier de Saint Louis et maréchal des Camps et Armées du Roi.
Hôtel de Marignane
n°12 rue Mazarine
Ou d’Albert, ou de Boyer de Bandol
Construit à la fin du XVIIème siècle pour François et Marc Antoine d’Albert. Il fut vendu vers 1745 à Joseph Marie de Cavet, marquis de Marignane.
Hôtel de Ribbe
n°10 rue Mazarine
Ou de Ricard de Saint-Albin, ou de Pazery de Thorame
Bâti à la fin du XVIIème siècle ou au commencement du XVIIIème pour Pierre de Ricard, seigneur de Saint-Albin, reçu en 1708 président de la Chambre des Enquêtes du Parlement. Pierre de Ricard, seul, sans enfant, loua l’hôtel au marquis de Vibraye et à sa femme née Grignan, puis en 1728 à Louis Palamède de Forbin, marquis de Solliès. En 1756 Claude François de Forbin-la Barben acheta l’hôtel et le revendit en 1774 à Pierre Symphorien de Pazery, conseiller au Parlement. En 1830 l’hôtel fut acquis par madame de Ribbe, qui y accueillit son frère, Mgr de Miollis, évêque de Digne en 1838.
Hôtel de Bezieux
n° 8 rue Mazarine
Ou de Rissy ou de Longchamps
Construit dans les dernières années du XVIIème siècle pour Alphonsine de Rissy, épouse de Joseph de Navarrin et de Longchamps. Il fut acheté en 1712 par Balthazar de Bézieux, magistrat à Aix.
Hôtel de Perrin
n°46 Cours Mirabeau
Ou de Meyronnet de Châteauneuf, ou de Selle, ou d’Inguimbert
Hôtel construit pour Louis Perrin, troisième consul d’Aix, au milieu du XVIIème siècle.
Hôtel Gassendi
n°44 Cours Mirabeau
Ou de Saboulin-Bolléna
Elevé pour Pierre Maurel entre 1647 et 1650 et vendu en 1665 à Marc-Antoine de Gassendi.
Hôtel Lyon de Saint Ferréol
n°42 Cours Mirabeau
Ou Reinaud de Fontvert
Construit au XVIIème siècle par Pierre Maurel de Pontévès pour un de ses fils qui le vendit en 1704 à Joseph Lyon de Saint Ferréol. En 1768 l’hôtel fut acheté par Reinaud de Fontvert. En 1818 il fut vendu au chocolatier Giraud Ginesy.
Hôtel de Suffren
n°40 Cours Mirabeau
Ou Esprit d’Arnaud, ou de Forbin d’Oppède
Construit pour Esprit d’Arnaud, conseiller à la Cour des Comptes, en 1648. En 1674 propriété du conseiller de Suffren, son neveu, marquis de Saint Cannat et de Saint Tropez.
Le bailli de Suffren, né en 1729 au château de Saint Cannat, y vécut. Sous l’Empire, l’hôtel fut acquis par le marquis Forbin d’Oppède et au XXème siècle par Edouard Jourdan.
Hôtel Courtès
n°36 Cours Mirabeau
Ou Laugier de Saint-André
Construit vers 1650 pour Joseph Courtès, avocat au Parlement. Il fut acquis en 1736 par Antoine de Laugier, seigneur de Saint André.
Hôtel de Gailhard
n°34 Cours Mirabeau
Ou Barlatier ou Traversery
Construit en 1650 pour la famille Traversery, vendu aussitôt à l’avocat Noël Gailhard, il sera acheté en 1713 par Bernardin Barlatier.
Hôtel d’Entrechaux
n°32 Cours Mirabeau
Ou Garnier
Construit vers 1650 pour le procureur Garnier. A la veille de la Révolution, il appartenait à la marquise deTulles (ou Tulle) de Villefranche, née Ricard de Brégançon. Par la suite il passa à un certain M. d’Entrechaux qui lui a laissé son nom.
Hôtel Jaubert
n°30 Cours Mirabeau
ou Lambert
Construite pour Jean-Antoine Lambert vers 1650. Maison natale de Jaubert, né en 1779 et mort en 1847. Il fut conseiller d’Etat, directeur de l’Ecole des Langues Orientales et membre de l’Institut.
Hôtel Julien
n°28 Cours Mirabeau
Ou Lambert
Construite pour François Lambert, avocat à la Cour et frère de Jean-Antoine Lambert, vers 1650. Maison acquise par Jean-Joseph Jullien : né à Aix en 1704 et mort en 1789, il fut professeur de droit à l’Université, puis conseiller à la Cour des Comptes. Il mourut dans cette maison.
Hôtel Gazel
Hôtel André
Hôtel de Gueydan
n°22 Cours Mirabeau
Ou d’Arlatan de Montaud ou Eyguesier
Construit en 1648 pour Martin Eyguesier, avocat à la cour, vendu en 1679 à la famille Sextius d’Arlatan – Montaux. En 1681, Pierre de Gueydan achet l’hôtel. Il était encore occupé en 1880 par la dernière marquise de Gueydan.
Hôtel de Forbin
n°20 Cours Mirabeau
Ou Milan
En 1656, le conseiller au Parlement César de Milan, seigneur de Cornillon et de Confoux, entreprend la construction sur le futur cours à carrosses d’un des plus vastes hôtels particuliers d’Aix. Un an plus tard, il meurt. Sa veuve poursuivra les travaux, qui seront terminés par son fils Claude, président au Parlement. Ce dernier épousa en 1672 Gabrielle de Forbin et joignit le nom de sa femme au sien.
Hôtel de Meyronnet-Saint-Marc
n°18 Cours Mirabeau
Ou Esprit-Le-Blanc
Construit en 1656 pour Esprit Blanc, seigneur de Ventabren. Par les femmes, il passa aux Meyronnet de Saint-Marc en 1777. Toujours propriété de la famille.
Hôtel de Mirabeau
n°16 Cours Mirabeau
Ou de Mougins-Roquefort, ou Melchior Grognard, ou Lyon de Saint-Ferréol, ou de Fabry
Construit en 1656 pour Melchior Grognard, trésorier général de France. A sa mort en 1688 il fut vendu à Alexandre Roux de Gaubert qui le céda peu après à Antoine Constant, lui aussi trésorier général. En 1736 il fut acheté par Jean Antoine Riquetti, marquis de Mirabeau. Préférant son château, ce dernier vendit l’hôtel très rapidement à Bouchet, seigneur de Faucon. En 1763 c’est Joseph Lyon, seigneur de Saint Ferréol et de Pontevès qui en devint propriétaire jusqu’à sa mort en 1798. En 1820 l’hôtel fut acheté par le premier président de la Cour royale, le baron de Fabry, dont le fils le revendit au premier président Rigaud. Enfin, il passa dans la famille des Mougins-Roquefort.
Hôtel de Fauris-Saint-Vincent
n°14 Cours Mirabeau
Ou de Raousset Boulbon, ou de Rascas
Cet hôtel fut construit, par l’entreprise Begue, vers 1650 pour Honoré de Rascas, seigneur du Cannet, son neuveu le vendit en 1698 à Silvy de Raousset, comte de Boulbon, Président du Parlement. En 1739, l’hôtel fut acheté par Antoine de Fauris-Saint-Vincent, conseiller à la Cour des Comptes, dont les descendants furent de grands savants et de grands collectionneurs, des hommes de bien et hommes d’esprit.
Hôtel d’Antoine Venel
n°12 Cours Mirabeau
Bénédictines du monastère de La Celle
Bâtiment construit au XVIIème siècle par les Bénédictins de La Celle qui le quittent en 1685. Il est acheté par Maître Sauvaire, avocat, et ensuite par les Antoine Venel.
Hôtel d’Entrecasteaux
n°10 Cours Mirabeau
Ou de Boniface-Leydet, ou Gucidan, ou d’Isoard-Vauvenargues
Construit en 1710 pour François Boniface-Leydet, sieur de Peynier, conseiller au Parlement. Il fut vendu en 1731 à Gaspard de Gueydan. En 1761 il fut acquis par Jean Baptiste Bruni, marquis d’Entrecasteaux, président à mortier. L’hôtel fut vendu en 1810 au cardinal d’lsoard, dont la belle-sœur avait acheté en 1791 le château de Vauvenargues. En 1950 c’est un avocat qui s’y installe, Maître Bonelli, et plus tard l’orfèvre Vita.
Maison de Vacon
n°8 Cours Mirabeau
Ou Sinety
Hôtel édifié au début du XVIIIème siècle par Louis Antoine Vacon, conseiller la Cour des Comptes. Il passa ensuite dans la famille des Sinety, puis des La Roque.
Hôtel de Gantelmi d’Ille
n°6 Cours Mirabeau
Ou Margalet de Luynes, ou Lombard du Castellet
Construit sur des terrains ayant appartenu au conseiller à la cours des comptes d’Albert en 1710 pour Antoine de Margalet, seigneur de Luynes, au début du XVIIIème siècle, acheté par les Lombard du Castelet. Après la Révolution il est acquis par les d’Albert Sainte Hippolyte et en 1821 par Félicien Agard. Au début de la IIIe République, le célèbre marquis félibre de Gantelmi d’Ille en devient le propriétaire.
Hôtel de Villars
n°2 – 4 Cours Mirabeau
Ou d’Esmivy de Moissac
Construit en 1710 pour Louis d’Esmivi de Moissac (on écrira plus tard Hesmivy), conseiller à la Cour des Comptes. Son petit-fils, capitaine de vaisseau, officier de Suffren, intendant à la Guadeloupe, livre son hôtel en 1750 à Honoré Armand, duc de Villars, gouverneur de Provence, en souvenir de son père. Mécène, il favorisera de nombreuses fondations culturelles ; bibliothèque, cabinet d’antiquités, jardin botanique, école de dessin, école des sciences.
Hôtel de Garidel Thoron
Oratoire Saint Joseph
Oratoire Vierge au Sceptre Fleuri
Oratoire Vierge à l’Enfant
Oratoire Vierge à l’Enfant
Oratoire Vierge à l’Enfant
Oratoire Saint Roch et son Chien
Oratoire Vierge au Lys
n°3 rue Espariat
Le lys rappelle que l’Annonciation aurait eu lieu au printemps, au temps des fleurs.
Hôtel de Séguiran d’Auribeau
n°16 rue Constantin
Au XVIIème siècle, propriété de Jean Baptiste de Séguiran, seigneur d’Auribeau, deuxième consul d’Aix.
Hôtel de Rimbaud
Hôtel de Rascas
n°31 rue de la Verrerie
Propriété des Rascas, seigneurs du Muy, de Château-Redon, de Bagarris, du Canet.
Hôtel de Gaillard-Lonjumeau
n°27 rue de la Verrerie
Propriété des Isnard au XVIème siècle, le vieil immeuble fut acheté en 1622 par Pierre de Gaillard, conseiller du roi, contrôleur ordinaire et provincial de guerre. La famille conserva l’hôtel jusqu’en 1771. A cette époque il fut vendu aux enchères et acheté par J. Féraud.
Hôtel Bonnet
Hôtel de Cormis
n°15 rue des Epinaux
Maison achetée en 1534 par Pierre de Cormis. François de Cormis, avocat et jurisconsulte célèbre, y naquit en 1639.
Hôtel de François de Michel
n°13 rue des Epinaux
Ou de Gantès, ou de Miollis
Maison de Jacques de Viany, trésorier général de France en 1666.
Hôtel de Clapiers
n°26 rue Vauvenargues
Ou de Thomassin, ou de Brancas
Immeuble modeste acquis en 1479 par Nicolas de Clapiers, seigneur de Pierrefeu. En 1652, une partie de la maison fut vendue à Alexandre de Thomassin, seigneur d’Aynac.
Le célèbre moraliste Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, est né dans cette maison, le 5 août 1715.
Oratoire Christ Allant au Supplice
Il a les mains liées sur la poitrine. Il a une couronne d’épines. Il a une tunique rouge comme selon la tradition.