n°16 rue Matheron
n°30 rue Victor Leydet
Dont on n’a pas pu retrouver l’origine.
Construit en 1647 pour le marchand Antoine Poignant, beau-père du sculpteur Jacques Fossé.
n°2 rue des Bagniers
Maison à l’angle de la place Saint Honoré, appartenant d’abord aux Alphant, puis aux Olivari. Jean-Pierre d’Olivari, né en 1554 et mort en 1633, était un magistrat distingué et un grand ami de Peiresc.
n°11-13 rue Victor Leydet
ou de Grimaldi-Régusse, de Saqui-Sannes
Construit à la fin du XVIIième siècle.
n°2 rue Saint Jean
Ou de Rolland de Réauville
Au XVème siècle, propriété de Nicolas de Brancas et aux XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles, des Rolland de Réauville.
n°61 et 63 Cours Mirabeau
Hôtels jumeaux, ils furent construits à la fin du XVIIème siècle pour l’orfèvre François Ferrier et pour le géomètre Balthazar Cundier.
n°53 bis Cours Mirabeau
Ou d’Albert du Chaine
Dix ans après la création du cours à carrosses, la place manque pour de nouvelles constructions et le procureur général du Parlement François de Gantès, seigneur de Valbonnette, est réduit en 1660 à acheter une hôtellerie, Le Cheval blanc, pour la démolir et construire sa demeure en face de l ‘hôtel de Pontevès.
n°53 Cours Mirabeau
Ou Laugier de Saint-André
Les premiers propriétaires furent les Chantre, teinturiers. En 1730 l’hôtel fut vendu à Antoine Laugier, seigneur de Saint-André. Sa fille se maria en 1743 à Charles Alexandre de Mazenod, officier des Mousquetaires du roi et président à mortier au Parlement. Ils eurent quatre fils dont deux naquirent dans cet hôtel, Charles Antoine né en 1745, qui sera président à la Cour des Comptes, et Charles Fortuné, évêque de Marseille. L’aîné, Charles Antoine, épousa mademoiselle de Joannis et fut le père de Charles Eugène de Mazenod, lui aussi évêque de Marseille, et fondateur de la société des Missionnaires de Provence, devenue en 1826 la congrégation des Oblats de Marie. Une plaque rappelle qu’Eugène de Mazenod a été canonisé. L’entrée se faisait rue des Grands Carmes.
n°37 Cours Mirabeau
Ou Guidi, ou d’Arnaud
Construit au milieu du XVIIème siècle pour les Guidi, il fut acquis au XVIIIème par le consul Alphonse Louis d’Arnaud, seigneur de Nibles.
n°27 Cours Mirabeau
Ou de Margallet, ou de Miollis
Construit au XVIIème siècle pour la famille des Margalet, conseillers à la Cour des Comptes. Plus tard il passe aux Maurellet. Au XVIIIème siècle l’hôtel est acquis par le marquis de La Roquette.
n°23 Cours Mirabeau
Ou de Pontevès, ou de Michaelis
Construit en 1650, appartenant successivement à des Pontevès, puis et à des Michaelis, seigneurs du Seuil, enfin aux Hancy qui le vendirent en copropriété.
n°21 Cours Mirabeau
Ou Laugier de Beaucueil, ou Leblanc de Castillon
Sur l’emplacement d’une partie de l’hôtel de Séguiran (l’autre partie servit à construire une · partie de l’hôtel d’Arbaud Jouques), les Laugier de Beaurecueil firent bâtir au début du XVIIIème siècle une vaste demeure, que nous pouvons admirer aujourd’hui. L’hôtel fut vendu aux Truphème qui le cédèrent en 1779 au procureur général Leblanc de Castillon, qui se rendit célèbre par son hostilité aux Jésuites. Ses descendants l’habitèrent jusqu’au milieu du XIXème siècle et c’est alors que la Sous-Préfecture s’y installa.
n°19 Cours Mirabeau
La partie orientale de l’hôtel de Valbelle-Meyrargues fut acquise par la veuve de Jacques d’Arbaud en 1695, et la partie occidentale de l’hôtel de Séguiran fut achetée par le fils du précédent au début du XVIIIème siècle.
La destruction de trois anciennes demeures permit à André Elzéar d’Arbaud de réaliser en quarante années son rêve de bâtisseur. Après son mariage en 1697 à l’âge de vingt et un ans, il édifia et aménagea l’un des hôtels de style Régence les plus admirés du cours Mirabeau, au numéro 19.
n°17 bis Cours Mirabeau
Ou de Raousset, ou de Cabre
Construit en 1642 par Jacques de Grille, écuyer d’Arles, qui le vendit au conseiller au Parlement Léon de Valbelle. Celui-ci remania la façade sur rue en 1678. A la fin du siècle, son petit-fils, Cosme de Valbelle, baron de Rians, vendit la partie orientale de son vaste hôtel à la veuve de Jacques d’Arbaud-Jouques et la partie occidentale à Simon de Raousset. Ce qu’il en restait fut vendu au marquis de Cabre qui le vendit en 1843 au notaire Blachet. Il fut acquis ensuite par le pharmacien Sigaud.
n°3 Cours Mirabeau
Ou des Quatre-Nations
Construit en 1777 par les frères Arnoux à usage d’hôtel, il sera acheté en 1784 par Imbert. Devenu sous la Révolution et l’Empire l’hôtel des Quatre Nations. Y logèrent : en 1788 les ambassadeurs indiens de Tipou-Sahib envoyés au roi Louis XVI ; le 18 vendémiaire an VIII Bonaparte ; en 1809 le pape Pie VII, prisonnier.
Ou de la tour d’Aigues, ou de Réauville
C’est sur les plans originaux du grand architecte parisien, Robert de Cotte, que fut bâti cet hôtel. En 1714, quand François Rolland de Tertulle, seigneur de Réauville, marquis de Cabannes, président à la Cour des Comptes, entreprit la construction de son hôtel dans le quartier Mazarin.
n°10 rue Frédéric Mistral
Ou Arnette de La Charlonny
Construit au XVIIème siècle, remanié au XVIIIème siècle et aujourd’hui complètement transformé pour une création de copropriété.
n°1a rue Frédéric Mistral
Ou Arnette de La Charlonny
Construit au XVIIème siècle, remanié au XVIIIème siècle et aujourd’hui complètement transformé pour une création de copropriété.
n° 25 rue Roux-Alphéran
Ou de Palerme, ou d’Albert
Construit au début du XVIIème siècle par André Georges Dugrou, trésorier général des Etats de Provence, puis receveur général des Domaines. Vers 1746, l’hôtel fut vendu au trésorier général du Pape en Avignon, Antoine de Palerme. Sa fille, Jeanne de Palerme, épousa Jean-Esprit d’Albert, président en la Cour des Comptes de Provence.
n°23 rue Roux-Alphéran
Ou de Boyer de Bandol, ou de Bruny de La Tour d’Aigues, ou d’Albertas, ou de Grasse
Bâti au XVIIIème siècle, vers 1735, pour François de Boyer, seigneur de Bandol. Celui-ci le vendit, dès 1744, à François de Bruny baron de La Tour d’Aigues. Il passa par la suite au comte de Grasse.
n°13 rue Roux-Alphéran
Ou de Robineau de Beaulieu, ou de Foresta
Cette grande maison, qui date du XVIIIème siècle, fut habitée au siècle dernier par le peintre Gustave de Beaulieu, né à Aix en 1801 et mort en cette même ville en 1860. Ce fut un peintre de genre et de paysages, élève de Constantin. Il a décoré dans cet hôtel un plafond « à la pompéienne ».
n°39 rue Cardinale
Construit à la fin du XVIIème siècle avec l’hôtel jumeau du numéro 37, par Jean Gastaud. Vendu en 1712 aux Ravel. Propriété de Jean de Ravel, seigneur d’Esclapon.
n°37 rue Cardinale
Ou de Foresta
Jean de Gastaud, conseiller à la Cour des Comptes, éleva à la fin du XVIIème siècle deux hôtels, aux 37 et 39 de la rue Cardinale. Au 37 ce sont ses descendants qui habiteront l’hôtel avant qu’il soit vendu aux Foresta. Le marquis de Foresta, préfet sous la Restauration, suivit en 1830 le Roi Charles X en exil à Holy Rood.
n°32 rue Cardinale
Construit au XVIIème siècle, c’est là que naquit en 1703 Joseph Lieutaud, médecin de Louis XVI.
n°29 rue Cardinale
Immeuble construit au milieu du XVIIème siècle. Propriété du peintre Daret, vendu de son vivant.
n°17 rue Cardinale
Ou de Joursanvault-Mareilles , ou de Ruffo-Bonneval, ou de Grignan
Il fut bâti en 1670 pour Philippe Emmanuel de Carondelet, baron de Talan, et appartint avant la Révolution au marquis de La Fare, seigneur de Bonneval. En 1848 il fut acquis par le comte de Grignan et passa ensuite aux Joursenvault-Mareilles.
n°15 rue Cardinale
Ou de Giraud d’Agay
Hôtel construit au XVIIIème siècle pour les Coriolis. Au XIXème siècle, propriété des Giraud d’Agay, il fut par la suite acheté par la famille Aubert.
n°17 rue Goyrand
Ou de Grignan, ou de Villeneuve-Vence
Edifié au début du XVIIIème siècle par François d’Albert et par son fils Marc Antoine, tous deux conseillers au Parlement. Il fut acheté en 1730 par Pauline de Simiane, petite-fille de madame de Sévigné, qui y vécut jusqu’en 1737. Veuve du marquis de Simiane, elle partageait son temps entre son hôtel d’Aix et sa bastide de Belombre à Marseille. Dans cet hôtel, en 1772, Emilie de Marignane logeait chez sa grand-mère, la douairière de Marignane, qui elle-même résidait chez son amant le marquis de Villeneuve Vence. L’hôtel passa par les femmes aux Fauris de Saint-Vincent, puis aux Villeneuve Vence. Dans la première moitié du XIXème siècle il appartenait à Alexandre de Périer.
n°15 rue Goyrand
Ou de Léotard d’Entrages
Bâti au début du XVIIIème siècle par Jean Léon de Léotard, seigneur d’Entragues. Par le mariage de sa petite-fille il passa aux Galliffet, seigneurs du Tholonet.
n°13 rue Goyrand
Charmant petit hôtel à façade à deux travées, construit au XVIIIème siècle pour Balthazar Melchior de Cabanes, baron de Viens, conseiller au Parlement de Provence.
n°9 rue Goyrand
Ou Joseph Honoré
Construit vers 1693 pour Joseph Honoré, expéditionnaire en cours de Rome. Il fut modifié pour Jean-Baptiste de Félix, marquis du Muy, conseiller au Parlement, devenu en 1735 sous-gouverneur du dauphin, fils de Louis XV.
n°7 rue Goyrand
Ou La Garde
Cet hôtel a appartenu au début du XVIIIème siècle à André de La Garde, procureur général au Parlement de Provence, puis à son neveu, André de Barrigue de Montvalon, conseiller au Parlement de Provence, mort en 1769.
n°5 rue Goyrand
Ou de Coriolis de Limaye, ou de Bausset, ou Borely
Bâti par Joseph de Tressemanes-Chasteuil, conseiller au Parlement, qui le vendit en 1736 à Joseph de Coriolis, baron de Limaye, seigneur de la Bastide Jourdans. Le département des Bouches-du-Rhône l’acquit à l’époque du Concordat pour loger les archevêques d’Aix. Mgr Champion de Cicé y vécut et y mourut en 1810. Ensuite propriété de l’excentrique procureur général Borély, qu’on pouvait surprendre chevauchant un cheval de bois dans son salon ou plongeant dans un immense cuvier d’eau froide pour se maintenir en bonne santé. En 1847, démis de ses fonctions, il s’adonna à l’élevage des porcs dans les environs de Gardanne. Anglomaniaque, ami intime de lord Brougham qui lança la Côte d’Azur, il avait donné le nom de New Porcell à son élevage. «On le voyait, écrit Mistral, entrer dans la ville à cheval, conduisant fièrement un troupeau de porcs anglais».
En 1842 l’hôtel fut acquis par le marquis de Beausset.
n°3 rue Goyrand
Ou de Reboul de Lambert, ou de Castellane-Majastre
Bâti à la fin du XVIIIième siècle pour Henri de Reboul-Lambert, conseiller à la Cour des Comptes. Avant la Révolution, l’hôtel passa au comte de Castellane Majastre. En 1812 il sera acquis par Louis-Xavier de Meyran, marquis de Lagoy.
n°2 rue Goyrand
Sa construction fut entreprise en 1786, quelques années avant la Révolution, par Joseph Philippe Bonnet de La Baume, conseiller au Parlement depuis 1766.
n°14 rue Mazarine
Ou de Châteauneuf, ou de La Tour du Pin, ou de Clapiers, ou Guillibert de la Lauzière
Propriété des Châteauneuf au XVIIème siècle, reconstruit au milieu du XVIIIème siècle par Esprit Dedans de Pierrefeu, chevalier de Saint Louis et maréchal des Camps et Armées du Roi.
n°12 rue Mazarine
Ou d’Albert, ou de Boyer de Bandol
Construit à la fin du XVIIème siècle pour François et Marc Antoine d’Albert. Il fut vendu vers 1745 à Joseph Marie de Cavet, marquis de Marignane.
n°10 rue Mazarine
Ou de Ricard de Saint-Albin, ou de Pazery de Thorame
Bâti à la fin du XVIIème siècle ou au commencement du XVIIIème pour Pierre de Ricard, seigneur de Saint-Albin, reçu en 1708 président de la Chambre des Enquêtes du Parlement. Pierre de Ricard, seul, sans enfant, loua l’hôtel au marquis de Vibraye et à sa femme née Grignan, puis en 1728 à Louis Palamède de Forbin, marquis de Solliès. En 1756 Claude François de Forbin-la Barben acheta l’hôtel et le revendit en 1774 à Pierre Symphorien de Pazery, conseiller au Parlement. En 1830 l’hôtel fut acquis par madame de Ribbe, qui y accueillit son frère, Mgr de Miollis, évêque de Digne en 1838.
n° 8 rue Mazarine
Ou de Rissy ou de Longchamps
Construit dans les dernières années du XVIIème siècle pour Alphonsine de Rissy, épouse de Joseph de Navarrin et de Longchamps. Il fut acheté en 1712 par Balthazar de Bézieux, magistrat à Aix.
n°46 Cours Mirabeau
Ou de Meyronnet de Châteauneuf, ou de Selle, ou d’Inguimbert
Hôtel construit pour Louis Perrin, troisième consul d’Aix, au milieu du XVIIème siècle.
n°44 Cours Mirabeau
Ou de Saboulin-Bolléna
Elevé pour Pierre Maurel entre 1647 et 1650 et vendu en 1665 à Marc-Antoine de Gassendi.
n°42 Cours Mirabeau
Ou Reinaud de Fontvert
Construit au XVIIème siècle par Pierre Maurel de Pontévès pour un de ses fils qui le vendit en 1704 à Joseph Lyon de Saint Ferréol. En 1768 l’hôtel fut acheté par Reinaud de Fontvert. En 1818 il fut vendu au chocolatier Giraud Ginesy.
n°40 Cours Mirabeau
Ou Esprit d’Arnaud, ou de Forbin d’Oppède
Construit pour Esprit d’Arnaud, conseiller à la Cour des Comptes, en 1648. En 1674 propriété du conseiller de Suffren, son neveu, marquis de Saint Cannat et de Saint Tropez.
Le bailli de Suffren, né en 1729 au château de Saint Cannat, y vécut. Sous l’Empire, l’hôtel fut acquis par le marquis Forbin d’Oppède et au XXème siècle par Edouard Jourdan.
n°36 Cours Mirabeau
Ou Laugier de Saint-André
Construit vers 1650 pour Joseph Courtès, avocat au Parlement. Il fut acquis en 1736 par Antoine de Laugier, seigneur de Saint André.
n°34 Cours Mirabeau
Ou Barlatier ou Traversery
Construit en 1650 pour la famille Traversery, vendu aussitôt à l’avocat Noël Gailhard, il sera acheté en 1713 par Bernardin Barlatier.
n°32 Cours Mirabeau
Ou Garnier
Construit vers 1650 pour le procureur Garnier. A la veille de la Révolution, il appartenait à la marquise deTulles (ou Tulle) de Villefranche, née Ricard de Brégançon. Par la suite il passa à un certain M. d’Entrechaux qui lui a laissé son nom.
n°30 Cours Mirabeau
ou Lambert
Construite pour Jean-Antoine Lambert vers 1650. Maison natale de Jaubert, né en 1779 et mort en 1847. Il fut conseiller d’Etat, directeur de l’Ecole des Langues Orientales et membre de l’Institut.
n°28 Cours Mirabeau
Ou Lambert
Construite pour François Lambert, avocat à la Cour et frère de Jean-Antoine Lambert, vers 1650. Maison acquise par Jean-Joseph Jullien : né à Aix en 1704 et mort en 1789, il fut professeur de droit à l’Université, puis conseiller à la Cour des Comptes. Il mourut dans cette maison.
n°22 Cours Mirabeau
Ou d’Arlatan de Montaud ou Eyguesier
Construit en 1648 pour Martin Eyguesier, avocat à la cour, vendu en 1679 à la famille Sextius d’Arlatan – Montaux. En 1681, Pierre de Gueydan achet l’hôtel. Il était encore occupé en 1880 par la dernière marquise de Gueydan.
n°20 Cours Mirabeau
Ou Milan
En 1656, le conseiller au Parlement César de Milan, seigneur de Cornillon et de Confoux, entreprend la construction sur le futur cours à carrosses d’un des plus vastes hôtels particuliers d’Aix. Un an plus tard, il meurt. Sa veuve poursuivra les travaux, qui seront terminés par son fils Claude, président au Parlement. Ce dernier épousa en 1672 Gabrielle de Forbin et joignit le nom de sa femme au sien.
n°18 Cours Mirabeau
Ou Esprit-Le-Blanc
Construit en 1656 pour Esprit Blanc, seigneur de Ventabren. Par les femmes, il passa aux Meyronnet de Saint-Marc en 1777. Toujours propriété de la famille.
n°16 Cours Mirabeau
Ou de Mougins-Roquefort, ou Melchior Grognard, ou Lyon de Saint-Ferréol, ou de Fabry
Construit en 1656 pour Melchior Grognard, trésorier général de France. A sa mort en 1688 il fut vendu à Alexandre Roux de Gaubert qui le céda peu après à Antoine Constant, lui aussi trésorier général. En 1736 il fut acheté par Jean Antoine Riquetti, marquis de Mirabeau. Préférant son château, ce dernier vendit l’hôtel très rapidement à Bouchet, seigneur de Faucon. En 1763 c’est Joseph Lyon, seigneur de Saint Ferréol et de Pontevès qui en devint propriétaire jusqu’à sa mort en 1798. En 1820 l’hôtel fut acheté par le premier président de la Cour royale, le baron de Fabry, dont le fils le revendit au premier président Rigaud. Enfin, il passa dans la famille des Mougins-Roquefort.
n°14 Cours Mirabeau
Ou de Raousset Boulbon, ou de Rascas
Cet hôtel fut construit, par l’entreprise Begue, vers 1650 pour Honoré de Rascas, seigneur du Cannet, son neuveu le vendit en 1698 à Silvy de Raousset, comte de Boulbon, Président du Parlement. En 1739, l’hôtel fut acheté par Antoine de Fauris-Saint-Vincent, conseiller à la Cour des Comptes, dont les descendants furent de grands savants et de grands collectionneurs, des hommes de bien et hommes d’esprit.
n°12 Cours Mirabeau
Bénédictines du monastère de La Celle
Bâtiment construit au XVIIème siècle par les Bénédictins de La Celle qui le quittent en 1685. Il est acheté par Maître Sauvaire, avocat, et ensuite par les Antoine Venel.
n°10 Cours Mirabeau
Ou de Boniface-Leydet, ou Gucidan, ou d’Isoard-Vauvenargues
Construit en 1710 pour François Boniface-Leydet, sieur de Peynier, conseiller au Parlement. Il fut vendu en 1731 à Gaspard de Gueydan. En 1761 il fut acquis par Jean Baptiste Bruni, marquis d’Entrecasteaux, président à mortier. L’hôtel fut vendu en 1810 au cardinal d’lsoard, dont la belle-sœur avait acheté en 1791 le château de Vauvenargues. En 1950 c’est un avocat qui s’y installe, Maître Bonelli, et plus tard l’orfèvre Vita.
n°8 Cours Mirabeau
Ou Sinety
Hôtel édifié au début du XVIIIème siècle par Louis Antoine Vacon, conseiller la Cour des Comptes. Il passa ensuite dans la famille des Sinety, puis des La Roque.
n°6 Cours Mirabeau
Ou Margalet de Luynes, ou Lombard du Castellet
Construit sur des terrains ayant appartenu au conseiller à la cours des comptes d’Albert en 1710 pour Antoine de Margalet, seigneur de Luynes, au début du XVIIIème siècle, acheté par les Lombard du Castelet. Après la Révolution il est acquis par les d’Albert Sainte Hippolyte et en 1821 par Félicien Agard. Au début de la IIIe République, le célèbre marquis félibre de Gantelmi d’Ille en devient le propriétaire.
n°2 – 4 Cours Mirabeau
Ou d’Esmivy de Moissac
Construit en 1710 pour Louis d’Esmivi de Moissac (on écrira plus tard Hesmivy), conseiller à la Cour des Comptes. Son petit-fils, capitaine de vaisseau, officier de Suffren, intendant à la Guadeloupe, livre son hôtel en 1750 à Honoré Armand, duc de Villars, gouverneur de Provence, en souvenir de son père. Mécène, il favorisera de nombreuses fondations culturelles ; bibliothèque, cabinet d’antiquités, jardin botanique, école de dessin, école des sciences.
n°16 rue Constantin
Au XVIIème siècle, propriété de Jean Baptiste de Séguiran, seigneur d’Auribeau, deuxième consul d’Aix.
n°31 rue de la Verrerie
Propriété des Rascas, seigneurs du Muy, de Château-Redon, de Bagarris, du Canet.
n°27 rue de la Verrerie
Propriété des Isnard au XVIème siècle, le vieil immeuble fut acheté en 1622 par Pierre de Gaillard, conseiller du roi, contrôleur ordinaire et provincial de guerre. La famille conserva l’hôtel jusqu’en 1771. A cette époque il fut vendu aux enchères et acheté par J. Féraud.
n°15 rue des Epinaux
Maison achetée en 1534 par Pierre de Cormis. François de Cormis, avocat et jurisconsulte célèbre, y naquit en 1639.
n°13 rue des Epinaux
Ou de Gantès, ou de Miollis
Maison de Jacques de Viany, trésorier général de France en 1666.
n°26 rue Vauvenargues
Ou de Thomassin, ou de Brancas
Immeuble modeste acquis en 1479 par Nicolas de Clapiers, seigneur de Pierrefeu. En 1652, une partie de la maison fut vendue à Alexandre de Thomassin, seigneur d’Aynac.
Le célèbre moraliste Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, est né dans cette maison, le 5 août 1715.
n°29 rue Portalis
Joseph Ignace Saurin, jurisconsulte, y naquit en 1641 et y mourut en 1714. Pierre, son fils, l’habita jusqu’en 1743.
n°25 rue Portalis
Ou de Cormis, ou de Galliffet, ou d’Arnaud de Rousset
Au début du XVIIème siècle habitaient dans l’hôtel Pierre de Cormis et son fils Louis, président au Parlement, marquis de Brégançon, seigneur de Beaurecueil et de Roques Hautes. En 1664 les L’Enfant acquirent l’immeuble. Joseph, conseiller au Parlement, le vendit aux Gallifet, seigneurs du Tholonet. Ensuite, il fut occupé par les Arnaud, seigneurs de Rousset. Ce sont ces derniers qui le vendirent en 1768 à la veuve de Pierre de Robineau de Beaulieu, commissaire des Guerres et l’un des fondateurs de l’Académie de Marseille.
n° 34 rue Manuel
Ou de Jean-Baptiste-François Porte
D’abord propriété des Porte, l’hôtel passa dans la famille des Agard, puis dans celle des Salve.
n°17 rue Thiers
Ou de Régina
Cette maison a appartenu au début du XVIIIème siècle à Louis-Hercule de Ricard, marquis de Brégançon, conseiller au Parlement de Provence. Il fut ensuite acquis par Antoine de Régina, greffier en chef du Parlement. C’est en 1855 que la famille Sec l’acquit.
n°10 rue Thiers
Ou d’Arnaud
Construit au XVIème siècle, propriété de Palamède de Forbin, auteur de la réunion de la Provence à la couronne de France. Propriété des d’Agoult plus tard au XVIème siècle, il fut vendu au XVIIIème siècle aux Romégas.
n°7 rue Clémenceau
Construit au XVIIème siècle pour Philippe de Meyronnet, conseiller à la Cour des Comptes.
n°5 rue Papassaudi
Cette très grande maison appartenait au XVIe siècle à la famille Pignoli, dont l’un des membres, Louis Pignoli, fut premier consul d’Aix. Elle passa par la suite dans celle des Meyronnet en la personne d’Alphonse de Meyronnet, procureur général à la Cour des Comptes.
n°5 rue Espariat
Construit par la branche de Saint Simon de la famille de Mayol connue depuis 1278, et qui se disait descendante de Saint Mayol, abbé de Cluny, mort en 994.
n°6 rue Espariat
L’hôtel Boyer d’Eguilles, progressivement restauré de nos jours, fut commencé vers 1676, sans doute d’après les plans du grand architecte provençal Pierre Puget, surnommé le Michel-Ange français, pour Madeleine de Forbin d’Oppède, veuve du conseiller au Parlement, Vincent de Boyer, seigneur d’Eguilles (1618-1659). L’hôtel fut terminé par son fils Jean-Baptiste (1645-1709), grand amateur d’art et collectionneur averti.
n°39 rue Espariat
Ou de Bonnet de Malignon, ou de Gratian, ou Féraud
Habité au XVIIème siècle par Charles de Bonnet, seigneur de Malignon, il passa ensuite dans la famille Aune. En 1780 l’immeuble fut acquis par André Féraud, architecte.
n°42 rue Victor Leydet
Ou de Belcodene, ou d’Estienne de Saint-Jean
Construit à la fin du XVIIIème siècle pour le président de Cabre, seigneur de Belcodème, il passa ensuite aux d’Estienne de Saint-Jean qui y abritèrent une grande partie de leur collection d’objets d’art.
n°67 Cours Mirabeau
Ou de Boisson
Au XVème siècle se trouvait sur cet emplacement une auberge à l’enseigne de l’Ecu de France. L’immeuble allait même jusque dans la petite rue Saint-Jean. Il fut vendu à la fin du XVème siècle à Jean de Coriolis. C’est dans cet hôtel que naquit en 1542 Louis de Coriolis, dit « jambe de bois », président au Parlement de Provence et beau-père du poète Malherbe. Reconstruit en 1672 par Jean Jaubert pour le conseiller Honoré de Boisson.
n°65 Cours Mirabeau
Ou Hôtel de Beauveau, ou de Seguiran, ou d’Isoard de Chénerilles, ou Blanc de l’Huveaune
Après avoir été la propriété de Louis de Beauvau, sénéchal de Provence, cet hôtel fut vendu par ses héritiers, en 1475, à Vivaud Boniface, Grand Juge de Provence, et ses descendants l’échangèrent à Melchior Séguiran, seigneur de Vauvenargues et conseiller au Parlement de Provence. Pendant la construction du Cours, l’hôtel appartenait à la famille de Montauroux. Il passa ensuite aux Isoard de Chénerilles, puis aux Blanc de l’Huveaune et enfin en 1762 aux Bérage.
Appelé de Montauron probablement suite à une erreur.
Ou de Gautier du Poet
Henri Gautier, né en 1676, clerc de notaire, puis caissier, enfin en 1717 trésorier général des Etats, enrichi, anobli en 1724 par l’achat des terres nobles du Poët, Valavoire et Vernègues, achète en 1730 le terrain du moulin situé en haut du cours à carrosses et fait bâtir son hôtel qui aura « pour Cour le cours tout simplement ».
n°55 rue Emeric David
Hôtel du XVIIIème siècle d’une célèbre famille. Gaspard Grégoire (1714-1795) est l’auteur de « l’Explication des Cérémonies de la Fête-Dieu ».
n°33 rue Emeric David
Construit au début du XVIIème siècle par la famille des Antelmy de La Cépède dans le quartier de Villeneuve, l’hôtel fut acquis vers 1650 par la famille de Maliverny, originaire de Cotignac dans le Var. C’est Nicolas de Maliverny, reçu le 20 août 1655 conseiller à la Cour des Comptes, en l’office de son père, qui entreprit dans l’hôtel vétuste les premières transformations architecturales et les embellissements décoratifs intérieurs des pièces d’apparat du premier étage. Son fils Jean-Baptiste, reçu conseiller le 24 octobre 1690 et président à mortier le 14 février 1702, termina les travaux de rénovation.
n°26 rue Emeric David
C’est dans cette maison qu’est né le comte Joseph-Jérôme Siméon, célèbre jurisconsulte. Sa statue orne d’ailleurs, avec celle de son beau-frère Portalis, les marches du Palais de Justice d’Aix. Avant lui, le Père Joseph Bougerel, oratorien, y était né en 1680.
n°24 rue Emeric David
Ou de Barlet
A appartenu à Joseph de Barlet, avocat à Aix, puis à la famille de Fresse de Monval.
n°18 rue Emeric David
Ou de Taillas
L’hôtel de Barlet, de Taillas ou de Savignac apparaît avec une façade très sobre, en pierre de Bibemus, sans doute pour mieux faire ressortir la beauté de la porte d’entrée en fines marqueteries de bois des îles avec deux marteaux de bronze fort intéressants.
Photos de mars 2023
n°16 rue Emeric David
Ou de Thomas de La Garde
Construit en 1739 pour Henri de Thomas, marquis de La Garde, conseiller au Parlement. Mort sans enfant, sa succession alla aux Mark Tripoli de Panisse-Passis, propriétaires du château Borély à Marseille.
Photos de mars 2023
Photos avant la restauration
n° 12 rue Emeric David
Ou Guesnay, ou de Coriolis d’Espinouse
Construit vers 1590 pour Jean Guesnay, Trésorier Général de France, il passa en 1612 à Eléonor de Montpezat, veuve de Gaspard de Pontevès, seigneur de Carcès. Il passa dans la famille des Coriolis en 1662 et y demeura jusqu’à la fin du XVIIIème siècle.
n°12 rue Marie et Pierre Curie
Construit au XVIème siècle, habité par Joseph de Thomassin, avocat général en la Cour des Comptes, au début du XVIème siècle. Reconstruit en 1635 par Alexandre de Thomassin, seigneur d’Ainac, conseiller au Parlement. Vendu au début du XIXème siècle aux Sœurs de la Retraite qui le réunirent à l’hôtel de Galice situé quelques mètres plus bas.
n°1 bis rue Aude
A la fin du XVIIème siècle propriété d’Alexandre de Guérin, conseiller au Parlement.
n°12 rue Laurent Fauchier
Ou de Bompard
Construite en 1576 par Bompard, conseiller au Parlement. Remanié par François de Barthélemy, consul d’Aix en 1649.
n°2 rue des Bremondi
Reconstruit en 1606 pour Louise Mérindol, veuve du notaire N. Borrilli (mort en 1648).