Archives de catégorie : Bourg Saint-Sauveur
Porte
L’ensemble architecturé formé par la porte en bois et le portail de pierre de l’immeuble, sis impasse Silvacane, en haut de la rue Jacques de la Roque, constitue un des rares témoignages encore existants de cette époque à Aix, qu’on peut dater du début du XVIIe siècle.
Une délibération du Conseil Municipal d’Aix-en-Provence du 18 novembre 2013 prévoit une prise en charge de la restauration de la porte. (delib-5310-restauration-de-la-porte-sylvacane)
Hôtel de Thomassin
n°12 rue Marie et Pierre Curie
Construit au XVIème siècle, habité par Joseph de Thomassin, avocat général en la Cour des Comptes, au début du XVIème siècle. Reconstruit en 1635 par Alexandre de Thomassin, seigneur d’Ainac, conseiller au Parlement. Vendu au début du XIXème siècle aux Sœurs de la Retraite qui le réunirent à l’hôtel de Galice situé quelques mètres plus bas.
Hôtel Borrilli
n°2 rue des Bremondi
Reconstruit en 1606 pour Louise Mérindol, veuve du notaire N. Borrilli (mort en 1648).
Oratoire Christ au Sacré-Coeur
Rue Campra/impasse des Eyguesiers
Le Sacré -Cœur est représenté sous la forme d’un cœur entouré de rayons, brillant d’une lumière divine, saignant car ayant été transpercé par la lance du soldat Longinus et surmonté d’une petite croix.
Hôtel d’Espagnet – Salon Régence
Hôtel d’Albert
n°5 rue de Littera
Cette demeure fut celle de la famille parlementaire d’Albert, et appartint ensuite au conseiller Mollet.
Hôtel de Seguiran
n°3-7 rue Adanson
Ou Hôtel d’Audibert de Ramatuelle
Hôtel qui appartenait au XVIIème siècle à Sextius de Séguiran, deuxième consul d’Aix en 1676. Le 16 mai 1750 y naquit le botaniste Thomas Albin Joseph d’Audibert de Ramatuelle, chanoine de Saint-Sauveur.
Hôtel Adanson
n°1 rue Adanson
Ou Poitevin
Construit au XVIIème siècle.
Propriété de Guillaume Poitevin à la fin du XVIIème siècle, il était maître de chapelle et professeur de musique de Campra et de Gilles.
Le 27 avril 1727 le célèbre botaniste Michel Adanson naquit dans cet hôtel.
C’était un botaniste célèbre, émule du grand Tournefort. Son grand-père était Ecossais et son père, originaire d’Auvergne, devint écuyer de Monseigneur de Vintimille, archevêque d’Aix.
Oratoire Vierge à l’Enfant, Couronnée
Hôtel de Littera
n°7 rue de Littera
Construit au XVIIème siècle pour Guillaume de Littera, prévôt de l’église métropolitaine de Saint-Sauveur.
Hôtel de Guiran de la Brillane
n°2 rue de Littera
Ou de Fonvert – Maison de Fontvert
Dans la façade de ce vieil immeuble transformé au cours des âges s’ouvre une belle porte du début du XVIIIème siècle.
Hôtel de Venel
n°27 rue Venel
Les religieuses de Saint-Vincent-de-Paul ont longtemps occupé l’hôtel que le facétieux conseiller au Parlement, Gaspard de Venel, fit construire dans la première moitié du XVIIème siècle.
Oratoire Bon Pasteur
Oratoire Vierge à l’Enfant
Oratoire de l’Immaculée Conception sur Voûte Céleste
Oratoire Vierge à l’Enfant
Hôtel d’Estienne de Saint Jean de la Salle
n°29 rue Gaston de Saporta (Place de l’Université)
Hôtel construit du début du XVIIème siècle par Jean d’Estienne, époux de Jeanne Leblanc.
Hôtel de Michaelis
Palais de l’Archevéché
Place des Martyrs de la Résistance
C’est en 1338 que l’Archevêque, Arnaud de Barchaisio, en jeta les premiers fondements. Demeure archiépiscopale sera l’hôtel des rois et des empereurs: elle accueillera François 1er en 1516, Charles IX en 1564, Catherine de Médicis en 1579, Louis XIII en 1622, Christine de Suède en 1656, Anne d’Autriche en 1660, les ducs de Bourgogne et de Berry, petits-fils de Louis XIV, en 1701, la duchesse d’Angoulême en 1823 et enfin Louis Napoléon en 1852.
Hôtel du Prévot de Saint-Sauveur
n°30 Place des Martyrs de la Résistance
Au Moyen Age s’élevait à cet emplacement la maison qu’habitaient les prévôts de la cathédrale Saint-Sauveur. L’immeuble fut complètement transformé au début du XVIIIème siècle par Benjamin de Juiliac.
Hôtel de Gaillard d’Agoult
n°24 Place des Martyrs de la Résistance
Ou de Lavison
D’époque Louis XVI, construit par Louis de Gaillard d’Agoult en 1780, il a appartenu par la suite à la famille de Lavison.
Hôtel d’Albi de Bres
n° 15 rue Marie et Pierre Curie
Ou de Forbin de la Fare
Propriété des Albi, seigneur de Brés, au XVIème siècle, il passe ensuite aux Forbin, seigneurs de La Fare et de Sainte Croix, jusqu’en 1720.
Hôtel d’Oraison
n°17 rue Marie et Pierre Curie
Ou de Guise, ou de Raffélis
La ville d’Aix avait acheté cet hôtel en 1600 à Henri de Raffelis, pour loger le duc de Guise, fils du Balafré et gouverneur de Provence, quand il venait à Aix. Vendu en 1642 aux Falque, marquis d’Oraison, qui furent les derniers propriétaires avant la Révolution.
Hôtel du Chaine
n°13 rue Marie et Pierre Curie
Propriété au XVIème siècle du président Louis du Chaine, un des magistrats les plus érudits de son temps et qui manifesta tout sa vie un profond attachement à la cause d’Henri IV.
Hôtel de Galice
n°10 rue Marie et Pierre Curie
Ou de Thomassin
Hôtel qui appartient au XVIIème siècle à la famille de Galice.
Université
n°25 rue Gaston de Saporta (Place de l’Université )
Le fronton allégorique, dû au ciseau d’Hyppolite Ferrat, a été placé en 1883.
Paul Cézanne s’y inscrit le 16 décembre 1858.
Hôtel de Maynier d’Oppède
Ou d’Estienne du Bourguet
L’hôtel a été depuis 1490 dans la famille des Maynier d’Oppède, qui de 1507 à 1671 a donné au Parlement quatre premiers présidents sur vingt-deux, dont Jean de Maynier qui fit exécuter au XVIème siècle l’arrêt de Mérindol. L’hôtel a été acheté et rebâti en 1730 par les Thomassin de Saint Paul, parlementaires.
Faculté des Lettres de 1846 à 1950, l’hôtel abrite aujourd’hui divers instituts de recherche et d’études.
Hôtel Boyer de Fonscolombe
Fontaine d’Espéluque
Place des Martyrs de la Résistance
Seul point d’eau du bourg au XVe, elle est définitivement adossée à un authentique mur romain en 1756 par Georges Vallon. Elle est ornée d’un médaillon de Marcel de Provence. Sa source appartenait à un certain monsieur Espeluca, d’où son nom.
La fontaine Espeluque : au centre du bourg Saint-Sauveur, sur l’ancienne Place de l’Archevêché, est adossée au mur romain méridional de la cathédrale et date de 1618. Elle fut à plusieurs reprises, changée de Place et doit son nom à ses eaux qui proviennent d’une source appartenant à un certain Espeluca. Celui-ci légua ses biens au chapitre et laissa aux moines la jouissance de la source. Deux pilastres soutiennent un entablement orné en son centre d’un médaillon à l’effigie de l’historien Marcel Provence, mort en 1952. On distingue encore des vestiges de mascarons figurant des têtes d’hommes, rongés par le temps.
Cette fontaine est située à l’extrémité ouest de l’ancienne Place de l’Archevêché (elle-même sise sur l’emplacement de l’antique forum gallo-romain). Son nom vient du mot provençal « espeluco » qui indique « une grotte », « une caverne ». A l’origine, l’eau qui desservait cette fontaine sortait d’une grotte située sur les hauteurs de la ville, dans l’actuel quartier Saint-Eutrope. Elle trouverait ses origines aux environs de 1376. Elle a subi de nombreuses transformations au cours des siècles et aussi « des déménagements ».
Actuellement, c’est une fontaine « adossée » à un mur romain. Son « massif », en pierre de Bibémus, est bordé par deux « pilastres ». Derrière le massif, donc invisible du promeneur, se trouve « la boîte à eau ». Elle se remplit et déverse l’eau, dans le bassin rectangulaire, en pierre dure par deux « canons », qui sortent de deux « mascarons » à tête de lion. Au- dessus, entre les pilastres figure, en médaillon de bronze, le buste « engagé » de Marcel Provence, écrivain aixois de la première moitié du XXè siècle, célèbre pour ses ouvrages sur Aix et la Provence. Ses alentours sont très ombragés par les ramures des platanes de la Place.
Hôtel d’Estienne de Saint-Jean
Les Estienne de Saint-Jean possédaient à cet emplacement, depuis la fin du XVIème siècle, une vieille demeure. Au siècle suivant, pendant la Ligue, François d’Estienne demeura fidèle à Henri III et Henri IV et fur proscrit d’Aix par les Liguers. La demeure passa alors dans une famille de parlementaires, les Martigny, héritiers du nom et de la fortune des Estienne. C’est vers 1670 que l’ancienne demeure fut transformée sous la direction du grand architecte Pierre Puget. L’Hôtel Estienne de Saint-Jean est devenu en 1932 le musée d’histoire de la Ville d’Aix-en-Provence, « Musée du Vieil Aix ».
Dernière allée, l’Eternité – Cloître de la Cathédrale Saint-Sauveur
Aile de la Nouvelle Eglise – Cloître de la Cathédrale Saint-Sauveur
Aile du nouveau testament – Cloitre de la Cathédrale Saint-Sauveur
Saint Marc (Un lion avec des ailes)
Début de l’aile du nouveau testament.
La nativité. La toilette du bébé.
La nativité. Marie dans son lit, l’âne et le boeuf qui réchauffent Jésus par leur souffle.
Probablement Jésus, sur les genoux de Marie, qui parle aux docteurs de la loi au temple.
Les Rois Mages
Jésus, à genoux, lave les pieds des apôtres – symbole d’humilité (Chapiteau restauré)
La Cruxifiction
La Résurrection
Aile de l’Ancien Testament – Cloitre de la Cathédrale Saint-Sauveur
Saint Mathieu (l’homme ailé)
Le doigt de la main gauche indique la direction de l’église, du lieu de prière.
C’est le début de l’aile de l’ancien testament.
Le prophète Balaam envoyé par le roi Balak. Il chevauche un âne pour maudire les hébreux. L’âne s’est arrêté. L’âne a vu l’ange envoyé par le Seigneur pour dire à Balaam de ne pas maudire les hébreux mais d’aller à leur rencontre.
Les trois têtes avec les tentes qui représenteraient le peuple nomade, les hébreux.
David contre Goliath
Le Roi David, le premier grand Roi des Hébreux.
Le rêve d’Ezequiel. Le char divin soutenu par un homme ailé, un lion, un taureau et un aigle.
Le Cloitre de la Cathédrale Saint-Sauveur
Oratoire Notre-Dame de la Seds
Rue de Littera/rue Gaston de Saporta
Elle date du XIXe siècle (postérieure à 1857).
Elle faisait partie des itinéraires de procession du dimanche après-midi, ou la foule chantait des cantiques.
Statue de plâtre, elle était entièrement dorée à la feuille avant sa restauration. Des perles bleues ont été retrouvées sur le sol de la niche ce qui permet de montrer que l’on habillait les statues des oratoires.
Vierge couronnée, une croix et un coeur appendus à son cou tient un sceptre dans sa main gauche et son fils sur le bras droit, ainsi qu’une clef à son poignet gauche.
Il ne reste plus qu’un seul oratoire qui conserve encore sa lanterne.
Cathédrale Saint-Sauveur

Ce monument, construit sur l’emplacement du forum antique à partir de 1103 et, selon la légende, sur les fondations d’un ancien temple dédié au dieu Apollon, rassemble une multitude de styles architecturaux, du fait des nombreux remaniements qu’elle subit au fil des siècles. Ses dimensions sont de 70mètres de longueur sur 46mètres de largeur. Son élévation est de 20 mètres sous la clé de voûte.
De la façade, on distingue trois étapes de construction du bâtiment : tout d’abord la façade nue de la nef romane a été construite au XIIième siècle, suivie quelques années plus tard par le mur fait de blocs antiques à bossages, montés sur des lits de filasse. Le seul élément récent est le portail qui ferme la nef gothique et qui est daté du XVIième siècle.
Autour de la cathédrale sont construits au fil des siècles des bâtiments qui lui sont accolés, comme le bâtiment claustral de la communauté des chanoines, les bâtiments du cloître ou le clocher (achevé en 1425).
Baptême de Rose Cézanne, le 5 juin 1854. Obsèques de Paul Cézanne, le mercredi 24 octobre 1906 à 10h00.
Hôtel d’Aiguines
Construit au XVIIIème siècle. Propriété des Gautier, barons d’Aiguines et de Sénez. Belle façade de style néoclassique réalisée en 1786.
Oratoire Vierge à l’Enfant
Hôtel de Châteaurenard
Cet hôtel, célèbre par ses peintures murales et par le séjour, fut bâti vers le milieu du XVIIe siècle par le conseiller au Parlement J.-F. d’Aimar d’Albi, baron de Châteaurenard, sur l’emplacement d’un vieil immeuble qui avait appartenu au siècle précédent aux Rascas, seigneurs du Canet. Le roi Louis XIV y fit un séjour en 1660.
Dans la cour intérieure (sur la gauche de l’hôtel), il y a un escalier en trompe l’oeil réalisé par Daret (1614).
Le médaillon situé au-dessus de la porte, se trouvait sur l’ancien établissement de la Miséricorde alors qu’il était sur la place de Hôtel de Ville. Il rappelle la fondation à Aix de cette oeuvre charitable qui date de 1590.