Cours Mirabeau

Le Cours est né avec le neuvième agrandissement de la ville, effectué au XVIIième siècle par l’archevêque Mazarin.

  • Entrée de l’allée droite
Plaque commémorative

Plaque commémorative

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Ou d’Esmivy de Moissac

Construit en 1710 pour Louis d’Esmivi de Moissac (on écrira plus tard Hesmivy), conseiller à la Cour des Comptes. Son petit-fils, capitaine de vaisseau, officier de Suffren, intendant à la Guadeloupe, livre son hôtel en 1750 à Honoré Armand, duc de Villars, gouverneur de Provence, en souvenir de son père. Mécène, il favorisera de nombreuses fondations culturelles ; bibliothèque, cabinet d’antiquités, jardin botanique, école de dessin, école des sciences.

Ou Margalet de Luynes, ou Lombard du Castellet

Construit sur des terrains ayant appartenu au conseiller  à la cours des comptes d’Albert en 1710 pour Antoine de Margalet, seigneur de Luynes, au début du XVIIIème siècle, acheté par les Lombard du Castelet. Après la Révolution il est acquis par les d’Albert Sainte Hippolyte et en 1821 par Félicien Agard. Au début de la IIIe République, le célèbre marquis félibre de Gantelmi d’Ille en devient le propriétaire.

Ou Sinety

Hôtel édifié au début du XVIIIème siècle par Louis Antoine Vacon, conseiller la Cour des Comptes. Il passa ensuite dans la famille des Sinety, puis des La Roque.

Ou de Boniface-Leydet, ou Gucidan, ou d’Isoard-Vauvenargues

Construit en 1710 pour François Boniface-Leydet, sieur de Peynier, conseiller au Parlement. Il fut vendu en 1731 à Gaspard de Gueydan. En 1761 il fut acquis par Jean Baptiste Bruni, marquis d’Entrecasteaux, président à mortier. L’hôtel fut vendu en 1810 au cardinal d’lsoard, dont la belle-sœur avait acheté en 1791 le château de Vauvenargues. En 1950 c’est un avocat qui s’y installe, Maître Bonelli, et plus tard l’orfèvre Vita.

Bénédictines du monastère de La Celle

Bâtiment construit au XVIIème siècle par les Bénédictins de La Celle qui le quittent en 1685. Il est acheté par Maître Sauvaire, avocat, et ensuite par les Antoine Venel.

Ou de Raousset Boulbon, ou de Rascas

Cet hôtel fut construit, par l’entreprise Begue, vers 1650 pour Honoré de Rascas, seigneur du Cannet, son neuveu le vendit en 1698 à Silvy de Raousset, comte de Boulbon, Président du Parlement. En 1739, l’hôtel fut acheté par Antoine de Fauris-Saint-Vincent, conseiller à la Cour des Comptes, dont les descendants furent de grands savants et de grands collectionneurs, des hommes de bien et hommes d’esprit.

Ou de Mougins-Roquefort, ou Melchior Grognard, ou Lyon de Saint-Ferréol, ou de Fabry

Construit en 1656 pour Melchior Grognard, trésorier général de France. A sa mort en 1688 il fut vendu à Alexandre Roux de Gaubert qui le céda peu après à Antoine Constant, lui aussi trésorier général. En 1736 il fut acheté par Jean Antoine Riquetti, marquis de Mirabeau. Préférant son château, ce dernier vendit l’hôtel très rapidement à Bouchet, seigneur de Faucon. En 1763 c’est Joseph Lyon, seigneur de Saint Ferréol et de Pontevès qui en devint propriétaire jusqu’à sa mort en 1798. En 1820 l’hôtel fut acheté par le premier président de la Cour royale, le baron de Fabry, dont le fils le revendit au premier président Rigaud. Enfin, il passa dans la famille des Mougins-Roquefort.

Ou Esprit-Le-Blanc

Construit en 1656 pour Esprit Blanc, seigneur de Ventabren. Par les femmes, il passa aux Meyronnet de Saint-Marc en 1777. Toujours propriété de la famille.

Ou Milan

En 1656, le conseiller au Parlement César de Milan, seigneur de Cornillon et de Confoux,  entreprend la construction sur le futur cours à carrosses d’un des plus vastes hôtels particuliers d’Aix.  Un an plus tard, il meurt. Sa veuve poursuivra les travaux, qui seront terminés par son fils Claude, président au Parlement. Ce dernier épousa en 1672 Gabrielle de Forbin et joignit le nom de sa femme au sien.

Ou d’Arlatan de Montaud ou Eyguesier

Construit en 1648 pour Martin Eyguesier, avocat à la cour, vendu en 1679 à la famille Sextius d’Arlatan – Montaux. En 1681, Pierre de Gueydan achet l’hôtel. Il était encore occupé en 1880 par la dernière marquise de Gueydan.

Maison bâtie pour Jean André, notaire de l’Archevêché, vers 1650.

Maison du prieur Gazel, construite vers 1650.

Ou Lambert

Construite pour François Lambert, avocat à la Cour et frère de Jean-Antoine Lambert,  vers 1650. Maison acquise par Jean-Joseph Jullien : né à Aix en 1704 et mort en 1789, il fut professeur de droit à l’Université, puis conseiller à la Cour des Comptes. Il mourut dans cette maison.

ou Lambert

Construite pour Jean-Antoine Lambert vers 1650. Maison natale de Jaubert, né en 1779 et mort en 1847. Il fut conseiller d’Etat, directeur de l’Ecole des Langues Orientales et membre de l’Institut.

Appartement de Madame Cézanne mère. Elle y réside de 1895 à 1897. Paul Cézanne rend visite à sa mère tous les soirs, de juin à septembre 1897. Sa mère y décède le 25 octobre 1897.

Ou Garnier

Construit vers 1650 pour le procureur Garnier. A la veille de la Révolution, il appartenait à la marquise deTulles (ou Tulle) de Villefranche, née Ricard de Brégançon. Par la suite il passa à un certain M. d’Entrechaux qui lui a laissé son nom.

Ou Barlatier ou Traversery

Construit en 1650 pour la famille Traversery, vendu aussitôt à l’avocat Noël Gailhard, il sera acheté en 1713 par Bernardin Barlatier.

Ou Laugier de Saint-André

Construit vers 1650 pour Joseph Courtès, avocat au Parlement. Il fut acquis en 1736 par Antoine de Laugier, seigneur de Saint André.

Ou de Maurel de Ponteves

Le 4 janvier 1648, Pierre Maurel, ancien postier, ancien drapier, auditeur à la Cour des Comptes, entreprend l’édification sur l’actuel 1 cours Mirabeau de l’hôtel plus prestigieux de la ville.  Il fut édifié entre 1647 et 1650. Sa fortune lui permit de contracter alliance avec les plus vieilles familles du pays : en 1640, il avait épousé Suzanne du Laurent ; en 1645 il se remaria avec Diane de Pontevès. Ce « Crésus de la Provence », devenu seigneur de Pontevès et de Volonne, va faire construire maison digne de lui et de ses descendants. Au XIXème siècle, l’hôtel entra dans la famille d’Espagnet.

Ou Esprit d’Arnaud, ou de Forbin d’Oppède

Construit pour Esprit d’Arnaud, conseiller à la Cour des Comptes, en 1648. En 1674 propriété du conseiller de Suffren, son neveu, marquis de Saint Cannat et de Saint Tropez.

Le bailli de Suffren, né en 1729 au château de Saint Cannat, y vécut. Sous l’Empire, l’hôtel   fut acquis par le marquis Forbin d’Oppède et au XXème siècle par Edouard Jourdan.

Ou Reinaud de Fontvert

Construit au XVIIème siècle par Pierre Maurel de Pontévès pour un de ses fils qui le vendit en 1704 à Joseph Lyon de Saint Ferréol. En 1768 l’hôtel fut acheté par Reinaud de Fontvert. En 1818 il fut vendu au chocolatier Giraud Ginesy.

Ou de Saboulin-Bolléna

Elevé pour Pierre Maurel entre 1647 et 1650 et vendu en 1665 à Marc-Antoine de Gassendi.

Ou de Meyronnet de Châteauneuf, ou de Selle, ou d’Inguimbert

Hôtel construit pour Louis Perrin, troisième consul d’Aix, au milieu du XVIIème siècle.

  • Entrée allée gauche du cours

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  • n°1 Emplacement de l’ancien corps de garde

Ou des Quatre-Nations

Construit en 1777 par les frères Arnoux à usage d’hôtel, il sera acheté en 1784 par Imbert. Devenu sous la Révolution et l’Empire l’hôtel des Quatre Nations. Y logèrent : en 1788 les ambassadeurs indiens de Tipou-Sahib envoyés au roi Louis XVI ; le 18 vendémiaire an VIII Bonaparte ; en 1809 le pape Pie VII, prisonnier.

  • n°11 Emplacement du bureau de diligences – Façade
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Bureau des diligences

  • n°17 ancien départ de diligence

Ou de Raousset, ou de Cabre

Construit en 1642 par Jacques de Grille, écuyer d’Arles, qui le vendit au conseiller au Parlement Léon de Valbelle. Celui-ci remania la façade sur rue en 1678. A la fin du siècle, son petit-fils, Cosme de Valbelle, baron de Rians, vendit la partie orientale de son vaste hôtel à la veuve de Jacques d’Arbaud-Jouques et la partie occidentale à Simon de Raousset. Ce qu’il en restait fut vendu au marquis de Cabre qui le vendit en 1843 au notaire Blachet. Il fut acquis ensuite par le pharmacien Sigaud.

La partie orientale de l’hôtel de Valbelle-Meyrargues fut acquise par la veuve de Jacques d’Arbaud en 1695, et la partie occidentale de l’hôtel de Séguiran fut achetée par le fils du précédent au début du XVIIIème siècle.

La destruction de trois anciennes demeures permit à André Elzéar d’Arbaud de réaliser en quarante années son rêve de bâtisseur. Après son mariage en 1697 à l’âge de vingt et un ans, il édifia et aménagea l’un des hôtels de style Régence les plus admirés du cours Mirabeau, au numéro 19.

Ou Laugier de Beaucueil, ou Leblanc de Castillon

Sur l’emplacement d’une partie de l’hôtel de Séguiran (l’autre partie servit à construire une · partie de l’hôtel d’Arbaud Jouques), les Laugier de Beaurecueil firent bâtir au début du XVIIIème siècle une vaste demeure, que nous pouvons admirer aujourd’hui. L’hôtel fut vendu aux Truphème qui le cédèrent en 1779 au procureur général Leblanc de Castillon, qui se rendit célèbre par son hostilité aux Jésuites. Ses descendants l’habitèrent jusqu’au milieu du XIXème siècle et c’est alors que la Sous-Préfecture s’y installa.

Ou de Pontevès, ou de Michaelis

Construit en 1650, appartenant successivement à des Pontevès, puis et à des Michaelis, seigneurs du Seuil, enfin aux Hancy qui le vendirent en copropriété.

Ou de Margallet, ou de Miollis

Construit au XVIIème siècle pour la famille des Margalet, conseillers à la Cour des Comptes. Plus tard il passe aux Maurellet. Au XVIIIème siècle l’hôtel est acquis par le marquis de La Roquette.

  • n°27 – Maison Garidel
  • n°31 et 33 Emplacement d’un jeu de Paume
  • n°31 maison où naquit en 1700, le peintre Dandré Bardon
Jeu de Paume

Jeu de Paume

  • n°33 Hôtel Nègre Coste
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Maison

Ou Guidi, ou d’Arnaud

Construit au milieu du XVIIème siècle pour les Guidi, il fut acquis au XVIIIème par le consul Alphonse Louis d’Arnaud, seigneur de Nibles.

  • n°39 Maison construite par Paul de Meyronnet – greffier des Etats de Provence
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Maison

  • n°41 à 47 emplacement du couvent des Dames de la Miséricorde
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Emplacement

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Emplacement

  • n°49 emplacement du jardin de la maison Puech
Emplacement

Emplacement

Ou Laugier de Saint-André

Les premiers propriétaires furent les Chantre, teinturiers. En 1730 l’hôtel fut vendu à Antoine Laugier, seigneur de Saint-André. Sa fille se maria en 1743 à Charles Alexandre de Mazenod, officier des Mousquetaires du roi et président à mortier au Parlement. Ils eurent quatre fils dont deux naquirent dans cet hôtel, Charles Antoine né en 1745, qui sera président à la Cour des Comptes, et Charles Fortuné, évêque de Marseille. L’aîné, Charles Antoine, épousa mademoiselle de Joannis et fut le père de Charles Eugène de Mazenod, lui aussi évêque de Marseille, et fondateur de la société des Missionnaires de Provence, devenue en 1826 la congrégation des Oblats de Marie. Une plaque rappelle qu’Eugène de Mazenod a été canonisé. L’entrée se faisait rue des Grands Carmes.

Ou d’Albert du Chaine

Dix ans après la création du cours à carrosses, la place manque pour de nouvelles constructions et le procureur général du Parlement François de Gantès, seigneur de Valbonnette, est réduit en 1660 à acheter une hôtellerie, Le Cheval blanc, pour la démolir et construire sa demeure en face de l ‘hôtel de Pontevès.

  • n°55 emplacement du couvent des Grands Carmes et de la chapellerie de L.-A. Cézanne  père du peintre en 1825.

 

 

 

Passage

Passage 

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Hôtels jumeaux, ils furent construits à la fin du XVIIème siècle pour l’orfèvre François Ferrier et pour le géomètre Balthazar Cundier.

Ou Hôtel de Beauveau, ou de Seguiran, ou d’Isoard de Chénerilles, ou Blanc de l’Huveaune

Après avoir été la propriété de Louis de Beauvau, sénéchal de Provence, cet hôtel fut vendu par ses héritiers, en 1475, à Vivaud Boniface, Grand Juge de Provence, et ses descendants l’échangèrent à Melchior Séguiran, seigneur de Vauvenargues et conseiller au Parlement de Provence. Pendant la construction du Cours, l’hôtel appartenait à la famille de Montauroux. Il passa ensuite aux Isoard de Chénerilles, puis aux Blanc de l’Huveaune et enfin en 1762 aux Bérage.

Appelé de Montauron probablement suite à une erreur.

Ou de Boisson

Au XVème siècle se trouvait sur cet emplacement une auberge à l’enseigne de l’Ecu de France. L’immeuble allait même jusque dans la petite rue Saint-Jean. Il fut vendu à la fin du XVème siècle à Jean de Coriolis. C’est dans cet hôtel que naquit en 1542 Louis de Coriolis, dit « jambe de bois », président au Parlement de Provence et beau-père du poète Malherbe. Reconstruit en 1672 par Jean Jaubert pour le conseiller Honoré de Boisson.

Cours Mirabeau/rue Frederic Mistral

Cours Mirabeau/rue Frederic Mistral

Cours Mirabeau/rue du 4 Septembre

Elle porte l’enfant sur son bras droit.

Cours Mirabeau/rue Joseph Cabassol

Cours Mirabeau/rue Fabrot

Edifiée en 1667. Au centre du Cours Mirabeau. Elle est alimentée en eau chaude de 30° par la source thermale des Bagniers (transformée en 1734). Oeuvre de l’Architecte Fossé.

La Fontaine d’eau chaude à la hauteur de la Rue Clémenceau fut construite en 1667, puis transformée en 1734. L’eau de la Rue des Bagniers, et coule à la température de 18°. Cette fontaine tire son charme bien particulier du ruissellement de ses eaux sur un énorme rocher moussu qui se dresse au centre d’un bassin de forme légèrement quadrilobée.

Édifiée par Laurent Vallon, elle remplace un ancien abreuvoir (1691). 1651, abreuvoir pour les troupeaux en transhumance. Motifs sous mousse.

C’était autrefois un abreuvoir pour les troupeaux venus d’Arles en transhumance, ce qui explique la présence d’une margelle aussi basse. Cette fontaine se trouve sur le Cours Mirabeau

Oeuvre du sculpteur David d’Angers, la Duchesse d’Angoulême l’inaugura en 1823. Le Roi René tient une grappe de muscat qu’il introduisit en Provence. Des médaillons de Jean Matheron et Palamède de Forbin sont visibles.

Sculptée par David sur des dessins de Revoil, elle fut commencée en 1819 et inaugurée en 1923 en présence de la duchesse d’Angoulème. Le roi René tenant d’une main son sceptre et de l’autre le raisin muscat qu’il introduisit en Provence, porte la couronne des comtes de Provence. A ses pieds, une palette et des livres rappellent qu’il fut le protecteur des Arts, des Sciences et des Lettres.