Clos des Tilleuls

Plan créé à partir du livre Histoire d’Aix-en-Provence édition Presses Universitaires de Rennes 2020 (page 43)

Avenue De Lattre de Tassigny, avenue Henri Pontier, rue de La Molle et Rue Tavan

Enceinte

1790, au nord de l’enclos Milhaud (puis clos des Tilleuls) découverte d’un mur rectiligne de direction générale est-ouest, « ancien mur des romains » (longueur estimée 200 m) avec un élément de mur en saillie, adosse au parement nord (approximativement du n°24 avenue Henri Pontier au n°12)

1840, Rouchon-Guigues signale, à propos de ce mur, qu’on « en reconnaît.. la trace sur divers points ». Etat de conservation inconnu.

Voirie

1965, rue de La Molle, dans une tranchée, travaux signalés par R. Ambard, qui paraissent avoir atteint une voie dallée. En 1984, le même auteur en précise la localisation : au débouché sur la route d’Avignon. Du côté nord, la pose de nouvelles canalisations provoqua la découverte de gros blocs de pierre irrégulièrement taillés, témoins indiscutables d’un dallage de voie. Vestiges apparemment détruits.

Habitations

1950, sondages de F. Benoit, préalables au lotissement du Clos de Tilleuls. Sur dis tranchées ouvertes, seules deux tranchées ont mis au jour des murs appartenant à des constructions du Bas-Empire et des tessons de céramiques de la première moitié du 1er siècle de notre ère.

1952, dans le Clos Borel, à 80 m de l’avenue De Lattre de Tassigny et à 35 m au sud de la façade méridionale de la villa Borel, mis au jour d’un mur jouxté au sud par un pavement de musique blanche à petits cubes. Etat de conservation inconnu.

1952, lors de la construction des fondations de l’immeuble « La Savoisienne », au n°36 de la rue de La Molle, découverte d’un « atrium dont les parois stuquées avaient conservé le décor peint. Les mêmes travaux ont livré des mosaïques, des fragments de colonnes et un chapiteau signalés par deux lettres de M. L’Architecte Directeur du Service Municipal des Travaux. Les vestiges ont été détruits.

1965, rue de La Molle, « à la hauteur du n°36, un stylobate vient de se rencontrer dans la tranchée ; l’un de ses côtés a été laisse en place le ont des tuyaux d’évacuation des eaux fluviales. » Etat de conservation inconnu.

1959, au clos des Tilleuls, à l’angle de l’avenue Henri Pontier et de la rue Marcel Provence, construction d’une maison sur cave. Découvertes, à 2 m sous le sol, d’un fragment de mosaïque noire et blanche à décor géométrique délimitée au sud par un mur ; au nord-est, elle est jouxtée par une autre mosaïque blanche à double bordure noire et au nord ouest par un sol en béton. La mosaïque décorée a été détruite.

1965, a l’occasion de l’ouverture d’une tranchée dans la partie sud de l’avenue d’Indochine et à 2,5 m de profondeur, identification par P. Varène d’un sol épais en béton de tuileau, reconnu sur une longueur de 9,5 m, qu’il interprète comme un bassin, et d’un mur en moellons de direction nord-sud, qui doit correspondre au piédroit d’un égout dont la largeur n’a pas été déterminée. Les vestiges ont été détruits.

1965, a l’occasion de l’ouverture d’un tranchée à l’angle de la rue de La Molle et de l’avenue De Lattre de Tassigny, mise au jour d’un « tronçon de colonne en calcaire d’environ 90 cm de long ». R. Ambard précise que « les fragments de colonnes signalés par M. de Cormis consistaient en trois tronçons inégaux, n’appartenant pas à la même colonne, d’une longueur maximum de 1 m sur environ 30 cm de diamètre. Ils ont été découverts à l’extrémité de la rue dans des terrain de remblai. Etat de conservation inconnu.

1980, à l’angle de la rue de La Molle et de la rue Marcel Provence, terrassement en vue de la construction de l’immeuble « Le Grain d’Or » contrôlés par G. Bertucchi. Mise au jour, à moins de 2m, de vestiges d’habitat du Haut-Empire. Les vestiges ont été détruits.