Fukushima serait mieux préparée en cas de nouvel accident – Sud Ouest – 10 février 2016

Si la centrale japonaise Fukushima Daiichi reste sous la menace potentielle d’une autre catastrophe naturelle, celle-ci n’aboutirait pas au même désastre qu’en mars 2011, affirme le directeur.

“S’il se produisait un nouveau tremblement de terre important suivi d’un tsunami, ce serait un moment très difficile mais nous ne tomberions pas dans la même situation de confusion”, affirme Akira Ono, le directeur de la centrale.

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 au large des côtes nord-est de l’archipel avait été à l’origine d’un dévastateur raz-de-marée. La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) avait alors été accusée d’un manque de préparation aboutissant à une gestion très critiquable de la crise.

La coupure totale de l’alimentation électrique des installations et des systèmes de refroidissement avait entraîné la fusion du combustible dans trois des six réacteurs, puis des explosions d’hydrogène avaient détruit une partie des bâtiments.

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