CARTE. Nucléaire : quel âge ont les centrales françaises ? – Francetvinfo – 1 mars 2016

Nos centrales vieillissent. C’est la raison pour laquelle Ségolène Royal, ministre de l’Environnement et de l’Energie, se déclare prête à augmenter de dix ans la durée de vie des centrales nucléaires, pour passer de 40 à 50 ans. Nous avons analysé les données recensées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) concernant les 19 centrales réparties sur tout le territoire. Elles ont une ancienneté moyenne de 30,5 ans et quinze réacteurs (sur 58 au total) ont déjà dépassé les 35 ans.

Ces réacteurs se trouvent dans les centrales de Fessenheim (Haut-Rhin), du Bugey (Ain), du Tricastin (Drôme), de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), de Dampierre-en-Burly (Loiret) et de Gravelines (Nord).

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Prolonger les centrales jusqu’à 50 ans de fonctionnement : le projet illusoire et irresponsable de Ségolène Royal – Sortir du Nucléaire.org – 1 mars 2016

Sur le plateau de France 3, Ségolène Royal s’est dite prête à donner le feu vert pour une prolongation du fonctionnement des centrales jusqu’à 50 ans, “dans le contexte de la baisse de la part du nucléaire”, “sous réserve que la sécurité soit garantie”. “Déjà amorties”, les centrales prolongées produiraient ainsi une électricité “meilleur marché” ! Mauvaise connaissance du sujet ou déni délibéré de la part d’une ministre acquise à la cause d’EDF ? Dans tous les cas, les propos de Ségolène Royal ne sont pas crédibles.

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Des milliers de manifestants défilent contre les armes nucléaires à Londres – LaPresse.ca – 27 février 2016

Plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé samedi à Londres pour protester contre le renouvellement du programme de dissuasion nucléaire britannique Trident, voulu par le gouvernement conservateur.

L’un des organisateurs, l’ONG «Campaign for Nuclear Disarmament» a annoncé que 60 000 personnes s’étaient rassemblées à Trafalgar Square, le point d’arrivée du défilé à travers le centre de la capitale.

La police n’a, elle, pas voulu communiquer de chiffre sur cette manifestation considérée comme «la plus importante en une génération» par les militants anti-nucléaire.

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70 pages de défauts: le rapport allemand qui fusille Cattenom – Luxemburger Wort – 26 février 2016

(CR/AF) – Alors que mardi, lors d’un point presse, le directeur du site nucléaire de Cattenom rassurait les journalistes de la Grande Région sur l’état des installations et annonçait de grands travaux pour poursuivre l’exploitation de la centrale jusqu’en 2046, un rapport allemand jette le trouble sur ses propos.

Commandé par le groupe des Verts au parlement allemand et publié en exclusivité ce vendredi par le Trierischer Volksfreund, le rapport accable la centrale nucléaire de Cattenom et liste des défauts de sécurité sur 70 pages.

C’est l’expert en ingénierie nucléaire, Manfred Mertins, qui a mené les investigations. Ses conclusions sont très claires: si les normes allemandes étaient appliquées à Cattenom, la centrale devrait immédiatement être fermée.

Fermeture du site exigée

Mertins parle de graves lacunes par rapport aux normes internationales, de mesures de sécurité insuffisantes en cas d’incident, et pointe le fait qu’aucune adaptation particulière n’ait été instaurée suite à la catastrophe de Fukushima. La sécurité au travail (1.400 personnes sur le site) est notamment mise en cause.

Il apparaît ainsi qu’en cas de fusion du cœur, la nature même des installations qui datent des années 1970 fait que les opérateurs ne pourraient pas faire baisser la pression dans le circuit primaire en toute sécurité.

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Les contribuables n’ont pas à payer pour sauver une industrie nucléaire en faillite ! – Sortie du nucléaire – 26 février 2016

Alors que le “fleuron” de l’industrie française accuse une perte de 2 milliards d’euros, les Français ne devraient pas avoir à payer le sauvetage d’une filière sans avenir.

Longtemps présenté comme un des fleurons de l’industrie française, Areva accuse aujourd’hui une perte de 2 milliards d’euros et paie la folie de l’EPR d’Olkiluoto et ses investissements désastreux dans Uramin. L’État, actionnaire majoritaire d’Areva, a une responsabilité importante dans cette situation désastreuse pour avoir laissé Areva commettre des erreurs stratégiques monumentales et, plus encore, fermé les yeux sur le scandale Uramin, les soupçons de corruption de dirigeants et les possibles délits d’initiés.
Des impacts inévitables sur la sûreté et les travailleurs

Alors qu’Areva ne compte pas restreindre ses activités et prévoit un plan social qui toucherait 6000 postes, le plan d’économie prévu aura inévitablement des répercussions sur la sûreté, avec un recours accru à la sous-traitance pour diminuer les coûts, une maintenance rognée et une pression supplémentaire sur les travailleurs.

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Fukushima : Tepco dans le viseur de la justice – Liberation – 26 février 2016

Trois anciens dirigeants de la compagnie électrique japonaise doivent être inculpés lundi pour n’avoir pas pris les mesures adéquates en mars 2011.

Cinq ans après l’accident nucléaire de Fukushima, Tepco devrait être rattrapé par la justice japonaise. Trois anciens dirigeants de la compagnie Tokyo Electric Power Company, qui gère la centrale de Fukushima Daichi, pourraient être inculpés lundi pour négligence professionnelle ayant provoqué des morts et des blessures en mars 2011. Jusqu’à ce jour, personne n’a été pénalement reconnu responsable de la pire catastrophe nucléaire depuis l’accident de Tchernobyl en avril 1986. Cette information intervient à un moment délicat pour la compagnie électrique. Mercredi, elle avait dû présenter ses excuses pour avoir minimisé la gravité de l’état du cœur des réacteurs qui avait fondu.

L’acte d’accusation formé par un groupe de citoyens sera déposé à la Cour du district de Tokyo par les juristes siégeant en tant que procureurs. Il vise Tsunehisa Katsumata, 75 ans, ancien président de Tepco, et ses deux anciens vice-présidents, Sakae Muto, 65 ans, et Ichiro Takekuro, 69 ans. Le trio dirigeait Tepco au moment où le site de Fukushima Daichi a été frappé par le séisme de magnitude 9 et la vague du tsunami qui ont provoqué une panne électrique générale entraînant la fusion des cœurs des réacteurs 1, 2 et 3 et des explosions en série.

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L’industrie nucléaire est en faillite ! – Réseau Sortir du Nucléaire – 25 février 2016

Fuite des investisseurs, explosion des coûts de l’EPR, provisions insuffisantes pour le démantèlement et la gestion des déchets radioactifs, escroqueries et malversations en tout genre (affaire Uramin), travaux titanesques du Grand Carénage…

Les multinationales EDF et AREVA sont toutes proches d’être mises sur la paille par leur fuite en avant vers le tout-nucléaire.

Un véritable gouffre financier s’ouvre à nouveau pour la filière et il devrait donc une fois de plus, être comblé par le contribuable via la complicité de l’État.

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Sortir du Nucléaire veut plus de transparence – Le Dauphiné – 25 février 2016

Hier, l’association SDN (Sortir Du Nucléaire) Bugey, a mené une action dans la commune de Saint-Romain-de-Jalionas, afin d’interpeller les élus et d’alerter la population sur le risque permanent d’accident lié à la centrale de Bugey. Cette commune se situe à l’intérieur du périmètre concerné par le PPI, (Plan Particulier d’Intervention).

La plupart des personnes ignorent qu’elles devraient quitter leur logement et leur travail du jour au lendemain, si le pire advenait… SDN Bugey demande aux élus, au-delà de cette action, qu’un panneau avec le même message, (“ zone à évacuer d’urgence en cas d’accident nucléaire majeur “), soit installé définitivement dans toutes les communes dans le bassin de vie de la centrale, à commencer par toutes celles appartenant au périmètre du PPI, par souci de transparence vis-à-vis de la population.

SDN Bugey, comme l’ANCCLI, (agence nationale de commissions locales d’information), demande d’ailleurs que le plan d’intervention soit étendu à un minimum de 80 km. Il inclurait ainsi des dizaines de communes du bassin de la centrale, notamment l’agglomération lyonnaise qui n’est qu’à 35 km de Bugey à « vol d’oiseau », et qui est donc directement concernée par une pollution radioactive en cas de catastrophe.

Alors qu’une grande inspection est actuellement menée sur la tranche 5 de Bugey, reconnue fuyarde par l’ASN « et pourtant prolongée jusqu’en 2022 », SDN Bugey demande la fermeture du site, jugé très dangereux pour l’environnement et la population.

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