Appel du 26 avril – brut-de-béton.net

Pour une insurrection artistique, intellectuelle, scientifique et populaire !
Contre la poursuite de la contamination radioactive de la planète !

Préambule
L’avenir contaminé de la planète par la radioactivité n’est pas une possibilité mais une réalité Sacs de déchets radioactifs entreposés à proximité de Fukushima (photo d’archive)
Sacs de déchets radioactifs entreposés près de Fukushima (photo d’archive) dont nous pouvons seulement décider d’interrompre le cours. L’alternative étant de poursuivre sur cette voie et de nous préparer à de nouveaux accidents statistiquement annoncés.

Deux catastrophes nucléaires ont traumatisé les populations puis ont été intégrées au cours des choses: depuis le 26 avril 1986 celle de Tchernobyl et depuis le 11 mars 2011 celle de Fukushima.

Ces catastrophes comme celles qui menacent ont la particularité de commencer le jour de l’accident pour ne s’arrêter qu’après des dizaine d’années, voire des millénaires suivant la durée de vie (on dit demi-vie ) des radionucléides « libérés » dans l’atmosphère, la mer et les sols.

Nous n’allons pas faire le récit de ces catastrophes qui sont largement exposées sur le Net. Nous voulons juste rappeler que les industries nucléaires civiles et militaires ont causé des millions de cancers et de morts depuis 70 ans.

Il y aura effectivement 70 ans le 6 août prochain explosait Little boy (la première bombe atomique) sur Hiroshima puis le 9 août Fat man sur Nagasaki. Hiroshima après l’explosion de la première bombe atomiqueFukushima (photo d’archive)

Hiroshima après l’explosion de la première bombe atomique (photo d’archive) Dés lors 2077 bombes, élégamment nommées « essais nucléaires », exploseront dont 520 dans l’atmosphère, dispersant des particules radioactives notamment à « vie longue » qui se sont dis-séminées depuis au gré des vents dans toute l’atmosphère terrestre. 80% sont toujours en suspension.

Sans parler de l’utilisation des déchets nucléaires dans les bombes de dernière génération ni des accidents importants survenus depuis 58 ans (Windscale en 1957) dans plusieurs centrales en Angleterre, Suisse, France, URSS et USA.

Quant aux mines d’uranium actuellement exploitées ou abandonnées, aux déchets des centrales enfouis ou immergés dans les mers, aux sous-marins nucléaires échoués ou coulés, aux déchets industriels, militaires ou médicaux, leur ravage sur le vivant croît inexorablement. Et que dire de la vie à l’orée des centrales.

Nous partons de l’hypothèse que la plupart des habitants informés voudraient sortir de cet avenir contaminé mais qu’ils ne savent pas comment s’y prendre. On les comprend d’autant plus que nous-mêmes qui ne faisons que suivre nos aîné(e)s – Günther Anders, Bertrand Russel, Alice Stewart, Rosalie Bertell, René Dumont, Solange Fernex, Vassili Nesterenko, Bella et Roger Be-béoch… -, n’avons pas su interrompre cette course lente vers la contamination radioactive de l’ensemble de notre planète.

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