Drones : deux radars de l’armée mobilisés autour de la centrale – La Dépêche – 4 décembre 2014

Quinze jours après le dernier survol illégal de la centrale nucléaire de Golfech par deux drones, les gendarmes devaient tester, hier matin, un nouveau dispositif de surveillance et de détection.

Aux «Gazelles» de l’armée de Terre, ce sont deux radars modulaires de La Marine qui sont désormais mobilisés.

Un drone, des radars de la Marine et des «gazelles» de l’armée de Terre, c’est un dispositif exceptionnel qui devait être testé, hier matin, autour d’un périmètre proche de la centrale nucléaire de Golfech.

Les «gazelles» n’ont pas permis d’identifier les pilotes des aéronefs survolant la centrale

Un exercice grandeur nature avec un aéronef qui devait permettre aux hommes du colonel Christophe Daniel qui supervisait le dispositif, de simuler le survol d’un drone sur ce secteur dont l’espace aérien est strictement interdit à 5 km à la ronde et jusqu’à 1 000 mètres d’altitude au moins.

L’objectif visé était bien entendu de permettre aux gendarmes tarn-et-garonnais de détecter et surtout de poursuivre jusqu’à son atterrissage l’engin afin d’appréhender son pilote.

L’aéronef qui ne devait pas survoler le site nucléaire mais ses alentours, devait être pris en chasse par les «Gazelles» du régiment de combat de Pau qui sont stationnées depuis plusieurs semaines sur le stade du 31e régiment du génie, à Castelsarrasin.

Un dispositif déjà éprouvé nuitamment lors du dernier survol illégal de la centrale par deux drones (notre édition du 13 novembre) qui n’avait pas donné de résultats. Les drones volant à basse altitude ayant disparu à nouveau en direction du Lot-et-Garonne.

Le premier drone identifié (notre édition du 1er novembre) ayant été pourchassé par les gendarmes du Tarn-et-Garonne et Lot-et-Garonnais jusqu’à Saint-Jean-de-Thurac où l’engin avait disparu.

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