CEA CADARACHE, révision des limites des rejets

du 20 avril au 20 mai 2009

Allez en mairie ou écrivez au CEA pour refuser cette augmentation de rejets radioactifs, et exprimer vos craintes du nucléaire dans son ensemble

Le CEA Cadarache a demandé à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) une augmentation des autorisations de rejets d’effluents radioactifs gazeux dans l’atmosphère. L’ASN a souhaité qu’une consultation du public soit organisée au niveau local.

Il nous est donc demandé de donner notre avis du 20 avril au 20 mai.

Les dossiers sont consultables dans les mairies de Saint-Paul-lez-Durance, Jouques, Ginasservis, Rians, Vinon-sur-Verdon, Beaumont–de-Pertuis, Corbières et Mirabeau.

Des registres y sont disponibles pour consigner questions et remarques qui peuvent également être envoyées à wwwcad@dircad.cea.fr.

Le CEA a prévu des permanences en mairie de Saint-Paul-les-Durance les 22 avril, 29 mai 2009, de 14h à 17h.

Il s’agit donc d’une demande d’augmentation des rejets d’effluents radioactifs gazeux dans l’atmosphère : tritium principalement, carbone 14, gaz rares, émetteurs bêta et/ou gamma (βγ), émetteurs alpha (α).

De plus trois nouvelles Installations Nucléaires de Bases civiles sont en construction sur le site de Cadarache : AGATE, MAGENTA et RJH (Réacteur Jules Horowitz) Elles auront également des conséquences sur l’environnement.

Nous vous avons alerté à plusieurs reprises sur les dangers du tritium.

100% du tritium est rejeté, dans l’eau ou dans l’air et les rejets sont en augmentation constante dans toutes les centrales nucléaires. Quasiment toutes les nappes phréatiques près des centrales sont contaminées par du tritium, Cadarache compris bien sur.

Et les rejets actuels sont sous-estimés de 60% environ !

Le tritium est un gaz radioactif dangereux qui a une demi-vie de 12,3 ans. La disparition totale théorique de sa radioactivité est de 200 ans. Il pénètre dans l’être humain et les animaux par aspiration, absorption à travers la peau ou par ingestion. Inhalé, il se répand de façon égale dans les tissus mous, l’eau tritiée se mêle rapidement à toute l’eau du corps.

Tous les scientifiques ont reconnu qu’il y avait un manque de données épidémiologiques fiables sur la toxicité du tritium. D’après certaines études le tritium se concentrant dans l’ADN peut causer des dégâts génétiques. Dans l’attente d’une meilleure connaissance, nous demandons que cette demande d’augmentation des rejets de tritium dans l’environnement soit rejeté.

De plus, qui sait avec exactitude ce qui est rejeté par les installations nucléaires de Cadarache ?

Nous ne pouvons avoir confiance à l’auto-contrôle des équipes du CEA Cadarache.

Les autres éléments rejetés sont également dangereux (carbone 14, gaz rares, émetteurs bêta et/ou gamma, émetteurs alpha)

Nous demandons, une fois de plus, que soient mis en place des moyens de contrôle indépendants de l’exploitant nucléaire.
Il est donc important que le plus grand nombre d’habitants se rendent dans les mairies concernées ou écrivent à l’adresse indiquée ci-dessus pour refuser cette augmentation de rejets radioactifs et exprimer  leurs craintes du nucléaire dans son ensemble.

Diffusez largement cette information autour de vous.

Pour en savoir plus : http://www-cad.cea.fr/fr/actualite/actualite.php?id


                                                           uklm;