Analyse de traces de plutonium dans les rivières côtières de la région de Fukushima – CNRS – 7 août 2014

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Dans le cadre du programme franco-japonais TOFU, des équipes du LSCE (CNRS/CEA/UVSQ) et du CEA, en collaboration avec une équipe japonaise de l’université de Tsukuba, viennent de publier les premières mesures précises de l’isotopie du plutonium présent dans les sédiments radioactifs charriés par les rivières côtières dans la région de Fukushima. Ces résultats sont en ligne sur le site de la revue Environmental Science & Technology.

Lancé six mois après l’accident de Fukushima de mars 2011 et initié dans le cadre de l’appel « Flash » franco-japonais de l’ANR et de la JST (Japan Science and Technology Agency), le programme franco-japonais TOFU avait pour objectif d’étudier le transfert des particules contaminées par la radioactivité dans les cours d’eau drainant le panache principal de pollution radioactive dû à l’accident.

L’accident qui s’est produit à la centrale de Fukushima Daiichi a en effet entraîné
d’importantes émissions de radionucléides dans l’environnement et du plutonium (Pu) à l’état de trace a été détecté dans le nord-est du Japon. Cependant, il convient de mesurer les rapports d’activités et les rapports atomiques des différents isotopes du plutonium afin de bien différencier les traces de radioéléments dues aux essais nucléaires atmosphériques des années 1960 de celles provenant des émissions de la centrale de Fukushima.”