Archives de catégorie : Actualités

Fukushima: un séisme majeur reste un risque, mais sans commune mesure avec 2011 – TV5 Monde – 10 février 2016

La centrale japonaise Fukushima Daiichi reste sous la menace potentielle d’une autre catastrophe naturelle, qui n’aboutirait toutefois pas au même désastre que celui provoqué par le séisme et le tsunami de mars 2011, a assuré le directeur du site mercredi.

“S’il se produisait un nouveau tremblement de terre important suivi d’un tsunami, ce serait un moment très difficile, mais nous ne tomberions pas dans la même situation de confusion”, a insisté Akira Ono, lors d’une visite organisée sur place pour la presse étrangère, près ce cinq ans après la catastrophe.

La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a été accusée de manque de préparation aboutissant à une gestion très critiquable de la crise déclenchée le 11 mars 2011 par un séisme de magnitude 9 au large des côtes nord-est de l’archipel à l’origine d’un dévastateur raz-de-marée.

La coupure totale de l’alimentation électrique des installations et des systèmes de refroidissement a entraîné la fusion du combustible dans trois des six réacteurs, puis des explosions d’hydrogène ont détruit une partie des bâtiments. Les énormes quantités d’éléments radioactifs rejetées en quelques jours dans la nature ont forcé des dizaines de milliers de personnes à quitter dans la précipitation la région, qui demeure en partie inhabitable.

Murs censés arrêter un tsunami

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Fukushima serait mieux préparée en cas de nouvel accident – Sud Ouest – 10 février 2016

Si la centrale japonaise Fukushima Daiichi reste sous la menace potentielle d’une autre catastrophe naturelle, celle-ci n’aboutirait pas au même désastre qu’en mars 2011, affirme le directeur.

“S’il se produisait un nouveau tremblement de terre important suivi d’un tsunami, ce serait un moment très difficile mais nous ne tomberions pas dans la même situation de confusion”, affirme Akira Ono, le directeur de la centrale.

Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 au large des côtes nord-est de l’archipel avait été à l’origine d’un dévastateur raz-de-marée. La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) avait alors été accusée d’un manque de préparation aboutissant à une gestion très critiquable de la crise.

La coupure totale de l’alimentation électrique des installations et des systèmes de refroidissement avait entraîné la fusion du combustible dans trois des six réacteurs, puis des explosions d’hydrogène avaient détruit une partie des bâtiments.

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Uramin, Du leurre en barres – Libération – 10 février 2016

«Libération» révèle les conflits d’intérêts qui ont poussé Areva à acheter en 2007 trois mines d’uranium qui se sont avérées inexploitables. Et comment l’entreprise a dissimulé à l’Etat actionnaire ce fiasco à 2,5 milliards d’euros.

L’affaire Uramin a atteint le stade de la fission. Selon nos informations, Areva a bien trompé l’Etat lors de l’acquisition en 2007 de cette société d’exploration minière détenant des gisements d’uranium en Afrique, qui se sont tous avérés inexploitables.

Dirigé à l’époque par Anne Lauvergeon (présidente du conseil de surveillance de Libération de 2011 à 2014), le groupe nucléaire a déboursé 1,8 milliard d’euros pour racheter la société minière canadienne Uramin, en dissimulant sciemment des informations à son autorité de tutelle, comme le prouvent de nombreux documents consultés par Libération. Notes confidentielles, mails internes, rapports caviardés, ces éléments dévoilent l’ampleur d’un scandale que les responsables d’Areva ont longtemps cherché à étouffer, Anne Lauvergeon en tête.

Car l’entreprise, détenue à 86,5 % par l’Etat, ne s’est pas contentée d’acheter à prix d’or une coquille vide. Au cours des années suivant l’acquisition, elle s’est acharnée à valoriser ses actifs dans une incroyable fuite en avant, allant jusqu’à maquiller ses comptes annuels pour dissimuler le désastre.

Depuis, deux enquêtes judiciaires distinctes ont été ouvertes par le Parquet national financier (PNF), dévoilant peu à peu les contours de cette gigantesque escroquerie et révélant les liens occultes entre d’anciens responsables d’Areva et les actionnaires d’Uramin. Au fil des investigations, il apparaît que l’un des plus gros fiascos industriels français ressemble de plus en plus à une gigantesque arnaque.

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Nucléaire: le couvercle de la cuve de Flamanville en cours d’acheminement – France 3 Normandie – 10 février 2016

Le couvercle qui doit être installé sur la cuve du réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville dans la Manche était en cours d’acheminement ce mercredi par convoi exceptionnel vers sa destination finale.

Le convoi par route a quitté l’usine d’Areva de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) lundi matin et se trouvait mercredi après-midi entre Soissons et Compiègne, en région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, poursuivant sa traversée d’est en ouest de la France, a précisé à l’AFP Greenpeace. L’arrivée à destination de cet équipement de 110 tonnes et 5,5 mètres de diamètre pourrait intervenir jeudi ou vendredi, ce que n’ont pas voulu confirmer Areva et
EDF, les deux groupes engagés dans le projet.

Un fiasco complet de l’industrie nucléaire pour Greenpeace
Pour l’ONG, cette opération est “le symbole du fiasco complet de l’industrie nucléaire” française, dans la mesure où une anomalie avait été détectée dans la composition de l’acier du couvercle et du fond de la cuve du réacteur de troisième génération,fabriqués par Areva et assemblés par l’électricien EDF. L’anomalie est liée à la présence d’une forte concentration en carbone à certains endroits, qui conduit à des propriétés mécaniques moins bonnes qu’attendu, notamment une moindre résistance.

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Centrales nucléaires : des coûts de maintenance estimés à 100 milliards d’euros – Le Monde – 10 février 2016

Quel sera le coût de la maintenance des 58 réacteurs nucléaires d’EDF en France d’ici à 2030 ? Et comment l’évaluer sérieusement sans connaître l’impact de la loi d’août 2015 sur la transition énergétique, qui prévoit un plafonnement de la capacité de ces centrales à leur niveau actuel de 63,4 gigawatts (GW) en 2025 ? Dans son rapport annuel, rendu public mercredi 10 février, la Cour des comptes tente de répondre à la première question… tout en reconnaissant que la facture finale dépendra de paramètres encore inconnus. Notamment le nombre de réacteurs qu’il faudra peut-être fermer – en fonction de l’évolution de la demande d’électricité – pour se conformer à la loi. Un flou qu’elle avait déjà souligné, en janvier 2012, sur le coût du démantèlement, encore difficile à estimer.

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Doel et Tihange, deux centrales problématiques parmi d’autres en Europe – RTBF – 8 février 2016

Microfissures, fuites et autres incidents techniques… Les centrales nucléaires belges collectionnent les maladies de vieillesses depuis plus de quatre ans maintenant. La Belgique passe pour le mauvais élève de la classe Europe. Les camarades s’inquiètent et demandent des comptes.

Initialement prévus pour une durée de vie de 40 ans, les réacteurs de Doel et Tihange tirent sur la corde. Du moins Tihange 1, Doel 1 et Doel 2 ont reçu leur certificat de prolongation de la part du gouvernement fédéral. Pour la retraite, elles devront donc attendre 2025.

Quant à Tihange 2, Tihange 3, Doel 3 et Doel 4, Electrabel tirera la prise entre 2022 et 2025. Sauf si leur durée de vie est elle aussi prolongée.

Des visites sont organisées pour des délégations officielles venues des Pays-Bas et d’Allemagne, de Luxembourg et de France. Et, pendant ce temps, des pétitions sont signées pour “éviter un nouveau Tchernobyl”.

L’image belge est donc (là aussi) ternie.

Mais l’État belge est-il le seul cancre, le seul territoire que l’on pointe aujourd’hui comme potentiel berceau d’un nouveau Tchernobyl ?

Non.

Et les problèmes que rencontrent d’autres centrales d’Europe ne sont pas seulement liés à leur vétusté. Il est tantôt question d’un manque de sécurité du site, tantôt d’une mauvaise situation de l’installation qui la rend vulnérable aux catastrophes naturelles.

Loin d’être exhaustif, ce tour d’horizon des centrales à problèmes sur le Vieux Continent a le mérite de montrer que la question de l’état du parc nucléaire ne doit pas se poser au seul niveau belge, mais bien européen.


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Gravelines: un réacteur de la centrale nucléaire à l’arrêt à cause de la météo trop douce – La Voix du Nord – 8 février 2016

La centrale nucléaire de Gravelines, la plus importante d’Europe en termes de production nucléaire d’électricité, compte six réacteurs de 900 mégawatts.

Actuellement, les unités de production 2, 3, 4, 5 sont normalement connectées au réseau électrique, ce qui signifie qu’elles sont à disposition des clients (professionnels et particuliers). De son côté, l’unité nº6 est à l’arrêt pour une visite partielle programmée.

En revanche, l’arrêt, pour une durée indéterminée, de l’unité de production nº1, intervenu samedi, 3 h 40, n’était pas prévu. L’arrêt a été décidé du fait des conditions météorologiques, plutôt douces pour un hiver, qui ne justifient pas le fonctionnement de cinq réacteurs.

Opérations de maintenance anticipées

Résultat, les équipes de la centrale nucléaire vont mettre à profit cet arrêt pour anticiper certains contrôles initialement programmés à une date ultérieure. Des activités de maintenance, qui ne peuvent être réalisées que lorsqu’un réacteur est à l’arrêt, seront également réalisées durant cette période.

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Arrêt programmé du réacteur n°1 – L’Alsace.fr – 6 février 2016

EDF a fait savoir ce samedi matin que l’unité de production n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim avait été mise à l’arrêt dans la nuit de vendredi à samedi, à 0h45.

Il s’agit d’un « arrêt programmé » (inscrit à l’agenda de l’exploitant), qui doit durer plusieurs semaines, afin de procéder à une « visite partielle » de l’unité : le tiers du combustible (uranium) va être renouvelé dans le cœur du réacteur et de nombreuses opérations de contrôle et de maintenance vont être réalisées dans les parties nucléaire et non nucléaire des installations, notamment sur la robinetterie.

L’unité n°2 reste à la disposition du réseau électrique national.

Fessenheim : les antinucléaires interpellent Hollande, Merkel et Schulz – France 3 Alsace – 6 février 2016

Les antinucléaires alsaciens ont écrit à François Hollande, à la chancelière allemande, Angela Merkel, et au président du Parlement européen Martin Schulz pour leur demander de “fermer” la centrale de Fessenheim et plusieurs sites en Europe, à la veille de leur rencontre à Strasbourg. (AFP)

“L’accident nucléaire grave est toujours possible”, estiment plusieurs associations dans une lettre ouverte adressée aux dirigeants français, allemand et européen avant leur entrevue prévue dimanche à Strasbourg. Le courrier est signé par les associations Stop Fessenheim, Stop Transports-Halte au nucléaire, Alsace Nature, le “Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin” (CSFR) et par un collectif de citoyens. Les antinucléaires soulignent que la question des réfugiés, qui sera au menu des discussions dimanche entre M. Hollande, Mme Merkel et M. Schulz, ne doit pas occulter les fermetures des sites nucléaires européens.

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