Archives de catégorie : Actualités

CIGEO : on pourrait récupérer les déchets nucléaires. – France Inter – 23 février 2016

C’est le dernier rapport sur l’enfouissement des déchets hautement radioactifs sur le projet Ciégo à Bure dans la Meuse.

Quand vous enterrez un “truc” indésirable, vous faites en sorte qu’il reste dans son trou. Que personne ne puisse aller le rechercher.

Et bien les déchets nucléaires eux sont désirables.

La loi impose que ce stockage à 500 mètres sous terre soit réversible. Que l’on puisse à tout moment aller les chercher, les exhumer pour les traiter différemment.

Le cimetière doit être réversible c’est la loi.

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Prolongation de la durée de fonctionnement des centrales nucléaires : Ségolène Royal sacrifie la protection des citoyens aux intérêts d’EDF – Réseau Sortir du Nucléaire – 23 février 2016

Le Réseau “Sortir du nucléaire” exprime sa plus vive indignation face à la capitulation de Ségolène Royal, qui vient de céder à EDF et d’accepter de porter la durée de fonctionnement des centrales françaises à 50 ans.

Cette décision constitue un reniement total de la loi de transition énergétique, qui prévoyait une baisse à 50% de la part du nucléaire.

Il s’agit surtout d’un déni effrayant des problèmes de sûreté qui touchent le parc nucléaire français. Les deux tiers des réacteurs ont déjà dépassé la durée de fonctionnement de 30 ans initialement prévue. Or certains équipements cruciaux pour la sûreté et particulièrement vulnérables au vieillissement (cuve, enceinte de confinement) ne peuvent être remplacés. Le “grand carénage” prévu pour allonger la durée de vie des centrales ne pourra jamais remédier à ces problèmes et se résoudra à un rafistolage coûteux et inutile, d’autant plus qu’EDF est déjà débordée par les travaux de maintenance qu’elle s’est elle-même fixée.

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“Ce qui a été fait en Polynésie est un véritable crime et il faut le réparer”, selon le Réseau Sortir du nucléaire – Outre-Mer 1ère – 23 février 2016

Le Réseau Sortir du nucléaire, fédération de plus de 900 associations de défense de l’environnement, n’est pas vraiment satisfait des annonces de François Hollande en Polynésie, et condamne « la non-prise en charge par la France des ravages causés par les essais nucléaires dans le Pacifique ».

Dans un communiqué publié mardi, la Fédération déclare : « Les explosions ont fragilisé les fonds sous-marin, entraînant un risque d’effondrement des atolls de Moruroa et Fangataufa. Les sols sont contaminés durablement à cause des retombées et de la présence de débris toxiques et radioactifs (métaux lourds, plutonium…) qui menacent toujours la population. Aux milliers d’habitants et travailleurs irradiés pendant les essais, il faut ajouter les déficits de naissance, malformations congénitales et infirmités que subissent toujours un nombre non négligeable d’enfants polynésiens, comme le montre une étude publiée par l’Observatoire des armements ».

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En Polynésie, Hollande attendu sur la “dette nucléaire” de la France – L’OBS politique – 22 février 2016

François Hollande arrive ce lundi en Polynésie française, où le passif des essais nucléaires n’est pas réglé.

François Hollande a entamé ce dimanche, par une visite à Wallis-et-Futuna, un périple de plus de 45.000 kilomètres qui le conduira ensuite en Polynésie française puis en Amérique latine, au Pérou, en Argentine et en Uruguay.

Mais l'”enjeu principal” de ces voyages reste le déplacement du chef de l’Etat en Polynésie, où François Hollande se rend ce lundi. Il y est attendu par les responsables locaux sur la question du nucléaire, véritable serpent de mer des relations entre Papeete et la métropole depuis la fin des essais en 1996. La visite sera plus “sensible” politiquement que celle de Wallis-et-Futuna, selon le chef de l’Etat.

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Essais nucléaires en Polynésie : la France doit réparation aux habitants ! – Réseau Sortir du Nucléaire – 22 février 2016

À l’occasion de la visite de François Hollande en Polynésie, le Réseau “Sortir du nucléaire” dénonce la non-prise en charge par la France des ravages causés par les essais nucléaires dans le Pacifique.

Entre 1966 et 1996, après avoir abandonné les essais nucléaires en Algérie, la France a mené 193 tirs dans le Pacifique “au nom de la paix”, afin de s’assurer une position prépondérante dans le concert des nations. Dans un contexte suicidaire de course aux armements, l’État a imposé aux Polynésiens un héritage fatal tant sur le plan environnemental que sanitaire.
Les explosions ont fragilisé les fonds sous-marin, entraînant un risque d’effondrement des atolls de Moruroa et Fangataufa. Les sols sont contaminés durablement à cause des retombées et de la présence de débris toxiques et radioactifs (métaux lourds, plutonium…) qui menacent toujours la population. Aux milliers d’habitants et travailleurs irradiés pendant les essais, il faut ajouter les déficits de naissance, malformations congénitales et infirmités que subissent toujours un nombre non négligeable d’enfants polynésiens, comme le montre une étude publiée par l’Observatoire des armements.

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Incident de niveau 1 à la centrale nucléaire du Bugey, près de Lyon – Lyon Capitale – 20 février 2016

L’Autorité de sûreté nucléaire a publié un communiqué évoquant un problème de résistance de la tuyauterie dans le circuit de refroidissement du réacteur numéro 2.

Recrute plombier expérimenté pour tuyauterie capricieuse. L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a publié un communiqué d’incident concernant la centrale du Bugey, dans l’Ain, sur signalement de son exploitant EDF. Ce dernier a remarqué des anomalies dans le circuit de refroidissement d’un des réacteurs.

Vulnérabilité du circuit de refroidissement

Si trois des quatre fuites repérées à l’été dans le circuit de refroidissement du réacteur 2 de la centrale du Bugey avaient rapidement été colmatées par des colliers d’étanchéité, la dernière se montre plus capricieuse. Et EDF avait demandé des analyses complémentaires sur cette fuite, avant de finalement décider de réparer la quatrième fuite en janvier 2016. Mais les premiers résultats d’expertise “des tuyauteries déposées ont montré que l’épaisseur résiduelle des tuyauteries ne leur permettait pas résister à un séisme du niveau du séisme majoré de sécurité”, écrit l’ASN.

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EDF en crise financière: “On prend le risque d’un accident nucléaire très grave” – RMC/BFMTV – 18 février 2016

Les salariés d’EDF sont appelés à la grève ce jeudi, alors que l’entreprise, en grande difficulté financière, doit annoncer la fermeture anticipée de plusieurs centrales au fuel et au charbon. Comment en est-on arrivé là? Combien cela va coûter à l’État actionnaire? Quels sont les risques? Thierry Gadault, auteur de EDF, la bombe à retardement, répond sur RMC.

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A 40 kilomètres de New York, la menace d’un “Tchernobyl sur l’Hudson” – Le Vif.be – 18 février 2016

A 40 kilomètres au nord de New York, dans la vallée de l’Hudson, une fuite dans une centrale nucléaire fait peser la menace d’une catastrophe nucléaire sur la Grosse Pomme. Ces problèmes ne sont pas neufs, la centrale est surnommée depuis quelques années “Tchernobyl sur l’Hudson”.

Le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo, a ordonné la fermeture de la centrale nucléaire d’Indian Point située sur la rive est de l’Hudson, à Buchanan, dans l’État de New York, à seulement 40 kilomètres au nord de Manhattan. Raison invoquée: la fuite d’un matériel radioactif, le tritium, dans les eaux souterraines entourant les installations nucléaires.

Le 6 février dernier, Cuomo a émis l’ordre de procéder à une enquête sur cette fuite après qu’Entergy, l’entreprise gestionnaire de la centrale, a reporté des “niveaux élevés de radioactivité dans trois puits de contrôle, avec l’augmentation de la radioactivité d’un des puits dépassant presque les 65 000 %”, selon les déclarations du gouverneur.

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Japan Nuclear Regulation Authority Says No to Fukushima Daiichi’s Ice Wall – FUKUSHIMA 311 WATCHDOGS – 11 février 2016

Japanese Nuclear Regulation Authority, the NRA, has put the kibosh on plans by Tokyo Electric Power Co. to start freezing underground soil at the crippled Fukushima No. 1 nuclear power plant–a stunningly expensive project intended to solve the crisis of accumulating radioactive groundwater at the site.

The installation of the equipment required for forming a wall of frozen soil at the Fukushima Daiichi nuclear power plant to prevent groundwater entering the reactor buildings has been completed. Approval from the Japanese regulator must be sought before the creation of the wall itself can begin.

Ice wall technology is already widely used in civil engineering projects, such as the construction of tunnels near waterways. Small-scale tests using the technology have already been completed at the Fukushima Daiichi site. However, the full-scale use of the technology at Fukushima will see the largest ground freezing operation in the world.

Installation of the equipment for forming the ice wall began in June 2014 and a test that has circulated the chilling liquid to specific parts of the wall has been under way since April 2015. The north, south and west sides of the facility were completed last September, while the remaining pipes on the east side facing the sea were placed within the ground in November.

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Bouleversement dans le nucléaire EDF – Colibris – 11 février 2016

La loi de transition énergétique pourrait conduire EDF à fermer jusqu’à un tiers de ses réacteurs français et à réviser son grand carénage, un vaste programme d’amélioration de la sûreté du parc nucléaire, avec un impact annuel de plusieurs milliards d’euros, a estimé la Cour des comptes mercredi !

La mise en oeuvre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte est susceptible de remettre en cause les investissements envisagés et d’obliger l’entreprise à fermer un tiers de ses réacteurs, avec des conséquences importantes en termes d’emplois, sans écarter l’éventualité d’une indemnisation prise en charge par l’Etat, souligne la Cour dans son rapport annuel.

Promulguée en août 2015, cette loi plafonne à 63,2 gigawatts (GW) la production d’électricité nucléaire en France, ce qui contraindra EDF à fermer un ou deux réacteurs pour compenser l’entrée en service de l’EPR de Flamanville (Manche), reportée à 2018. Elle réduit aussi à 50% la part de l’atome dans la production électrique à horizon 2025, contre 76% en 2015, pour favoriser les énergies renouvelables. Cela diminuerait d’environ un tiers la production nucléaire, soit l’équivalent de la production de 17 à 20 réacteurs sur les 58 composant le parc français, dans l’hypothèse d’une croissance modérée de la consommation de courant, indique la Cour. Dans ce contexte, elle juge difficile pour EDF de maintenir en l’état son grand carénage, un programme de maintenance lourde de ses réacteurs, au coût estimé par l’électricien à 55 milliards d’euros sur la période 2014-2025. Celui-ci est destiné à améliorer leur sûreté à la suite de la catastrophe de Fukushima (Japon), et à prolonger leur durée de vie au-delà de la limite de 40 ans initialement prévue lors de leur conception.

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